Ces Knicks sont fabuleux : 6ème victoire en 7 matchs, nouveau comeback dirigé par un Porzingis de rêve !
Le 08 nov. 2017 à 05:19 par Bastien Fontanieu
Battre les Suns, c’était chouette. Battre les Pacers, c’était mieux. Mais alors battre les Hornets ? C’était loin d’être prévu. Les Knicks ont encore fait le coup du comeback, pour terrasser Charlotte au finish (118-113).
Est-ce la magie du Madison Square Garden, celle du début de saison, ou la naissance de quelque chose de sérieux ? Difficile à dire aujourd’hui, à chaud, et surtout avec un petit mois de basket dans les jambes, mais l’équipe de Jeff Hornacek confirme son excellente période avec ce succès gagnant au nez et à la barbe de Kemba Walker. Alors que le meneur mettait parfaitement la machine en place pour que Dwight Howard et compagnie se régalent, le dragster de Caroline du Nord tombait sur un sacré pépin. Un pépin letton dans la Grosse Pomme, qui a encore étouffé une équipe sans qu’elle s’y attende. Avant de parler de la bête, restons sur ces Hornets qui pouvaient compter sur un Malik Monk pressé de montrer qu’il aurait dû être drafté à la place de Ntilikina, même si on en doute. En feu sur la première mi-temps, la gâchette des Hornets permettait aux siens de prendre une bonne avance. Suffisamment d’avance pour qu’on se dise, cette fois, impossible qu’Enes Kanter et sa bande remontent la côte. Et bien… si. C’est possible. La preuve, puisque les Knicks infligeront un terrible 35 à 19 dans le dernier quart, de quoi filer des cauchemars à Steve Clifford et ses joueurs. Pensaient-ils quitter la salle avec autre chose qu’une gagne ? Non. Pensaient-ils à un match serré mais totalement géré par les plus jeunes de New York ? Non plus.
Sauf que Porzingis lui-même le disait en sortie de victoire, avec un nouveau dernier quart-temps de dingue, il n’existe pas de moment durant lequel Kristaps pense à la défaite. Pour lui, il reste encore une chance tant que le buzzer final n’a pas sonné, et la preuve puisque les 11 points d’avance de Charlotte dans le money-time disparaîtront sous les assauts du géant. Un énorme trois-points pour faire exploser la salle, et surtout le drive “de la gagne” pour punir la défense trop serrée des Hornets, Porzingod était intouchable. Et pour fêter un titre de joueur de la semaine dans la Conférence Est, il était difficile de demander mieux. Offensivement, la remontée fantastique n’a pas demandé les exploits de tout le monde, Ntilikina ratant ses shoots pendant que Courtney Lee en faisant de même. Sauf que de l’autre côté du terrain, ça ne rentrait pas un tir non plus, mais pour des raisons défensives avant tout. Frank, Lance Thomas et Lee sur le capot, ça fait mal. Mais du coup, c’est derrière cette envie de réaliser des stops défensifs et de filer la balle à Porzingis que les Knicks s’échappèrent de quelconque piège. Comme si la franchise était bénie par la présence d’un compétiteur refusant la moindre défaite. Touché aux jambes, Porzingis aurait encore pu se reposer… mais non. Ce qu’il veut le Kristaps, c’est continuer à jouer et surfer sur sa propre vague, celle du mec en feu qui peut annihiler quasiment toutes les défenses. Quand il joue comme hier soir dans le money-time, quelque soit l’écart, on se met gentiment derrière le Staps.
Et dans ce furieux comeback qui mènera à l’implosion magique du MSG, les Knicks s’imposent de justesse, avec des ajustements défensifs mais cette bonne passe qui se prolonge : 6 victoires en 7 matchs, prochain arrêt… où ça en fait ? Tant que Porzingis et sa bande nous régalent, on s’en fout. Tant mieux, tant pis.