Les Cavs craquent encore : défaite 123-101 face au duo Cousins/Davis, il devient urgent de se réveiller
Le 29 oct. 2017 à 10:26 par Giovanni Marriette
On se disait qu’après des désillusions face aux Nets et au Magic puis une win pas vraiment glorieuse face à Chicago… les Cavs allaient enfin montrer les muscles. Qu’en sortie de défaite LeBron James allait se montrer comme souvent intraitable. Et bien non et c’est même tout le contraire qui a eu lieu puisque l’équipe de Tyronn Lue a baissé le futal pour se faire fesser.
Qu’il est moche ce début de saison à Cleveland, mon dieu qu’il est moche. Loin de nous l’idée de penser que le squad de LeBron est fini pour le basket et que la franchise de l’Ohio est passée en mode tanking, mais vu le spectacle proposé depuis une semaine, on va bientôt préférer mater les Suns que les finalistes 2017. On a donc eu le droit cette nuit à un chapitre de plus dans l’épineux dossier Cleveland, celui qui commence à nous gratter sévère depuis le début de saison. On parle ici d’un roster évidemment talentueux, drivé par celui que beaucoup considèrent encore comme le meilleur joueur du monde… mais qui n’est donc pas foutu de mettre ne serait-ce que dix grammes d’intensité dans un match de basket. Résultat des courses ? Les adversaires s’éclatent, surtout quand le roster en face est composé de mecs capables de bien jouer au basket. DeMarcus Cousins ? Peut-être dans la forme de sa vie et auteur hier d’un fat triple-double deux jours après avoir mis Sacramento à feu et à sang. Anthony Davis ? Dans ses standards habituels, c’est à dire inarrêtable, surtout par une bande plots sans vie. Mais au delà du duo maléfique des Pels, ce sont deux autres joueurs qui ont profité du coma des Cavs pour tirer leur épingle du jeu? Jrue Holiday n’avait jamais aussi bien porté son nom depuis le début de saison mais a profité de la rencontre d’hier pour lancer sa saison alors que le facteur X E’Twaune Moore s’est pris pour Stephen Curry pour punir une défense qui l’a laissé tirer toute la nuit. 112 points pour les quatre hommes, on a bien dit 112, comme le numéro que Tyronn Lue a intérêt d’appeler bientôt pour se faire aider tellement le mec semble en péril sur son banc.
Car il est peut-être bien là le problème. A vrai dire tout le monde sait qu’il est là et personne ne lève le petit doigt. Un coaching inexistant, une capacité à motiver ses troupes égale à celle d’une moule décédée, des rotations qui grattent, le bilan de l’ex meuf d’Allen Iverson cette saison est catastrophique et le pauvre ne peut même plus se cacher derrière le talent de ses joueurs et a carrément abandonné le match à presque dix minutes du terme. Tristan Thompson est devenu une victime de plus du Kardashian System, Jae Crowder commence à envoyer des air-ball du parking, Gérard ne se repose même plus entre deux cuites et on ne verra pas Isaiah Thomas avant le mois de janvier, de quoi être très pessimiste lorsque l’on est fan de la franchise de l’Ohio. LeBron James aura bien prouvé en milieu de troisième quart que personne ne pouvait l’arrêter lorsqu’il décidait de jouer, Kevin Love démontrait une nouvelle fois qu’il était toujours l’un des snipers les plus adroits de la Ligue lorsqu’il est ouvert, ce sont finalement cinq petites minutes de vrai basket que les Cavs nous auront offert cette nuit… Des perfs sur le terrain couplées de surcroit à un spirit plus que discutable, ultra-visible cette nuit, notamment en défense où le cinq de Cleveland a, à de trop nombreuses reprises, baissé les bras avant même d’encaisser les deux points. A l’arrivée une nouvelle défaite et une nouvelle valise de points encaissée. 114 face au Magic, 112 contre les Bulls et les Nets, et donc 123 cette nuit pour le bouquet final face à des Pels qui lancent leur saison avec cette deuxième victoire de suite. On préfère vous prévenir, si les Cavs valident un quinté de l’horreur ce soir face aux Knicks, demain on sort la machette.
Les soirées se suivent et se ressemblent pour les Cavs, qui ne peuvent désormais plus se cacher derrière la toute puissance de Lebron James. Et si proclamer que Cleveland est devenue une franchise lambda est évidemment la pire des conclusions hâtives, on se rappellera en tout cas que le début de saison 2017/18 des vice-champions en titre fût tout simplement dé-gueu-lasse.