Chandler Parsons a fumé les Rockets : 24 points à 9/11 en 19 minutes, Kakamou, Kakamoulox

Le 29 oct. 2017 à 11:12 par Giovanni Marriette

Kamoulox
source image : youtube

Ceux qui ont eu la chance d’assister il y a quelques heures au choc de la nuit entre les Grizzlies et les Rockets auront vécu le genre de match qu’on ne vit qu’une fois ou presque. 48 minutes de ballon entre deux des meilleures franchises de la Ligue cette saison mais surtout, SURTOUT, la renaissance d’un homme pris pour cible depuis de nombreux mois. Elle est là la belle histoire de la nuit.

Il avait enfin réussi à attaquer une saison en short. Il avait même rentré quelques tirs mais l’ensemble restait très limite et le public du FedEx Forum s’en amusait d’ailleurs un peu méchamment. Des ovations dignes d’un MVP à chacun de ses lancers rentrés, quelques sifflets quand même, et on sentait bien que le lien entre Memphis et Chandler Parsons avait quelque chose d’un peu hardcore. Il faut dire qu’avec plus de 70 millions à toucher pour les trois prochaines saisons, l’ancien sniper de Houston et Dallas a en permanence une épée de Damoclès au dessus de la tête et que ses performances et son physique de lâche confèrent depuis deux ans à Chandler le statut de plus gros voleur de toute la NBA. Mais tout ça, l’ami Parsons aimerait le ranger derrière lui et sa performance de la nuit est une première étape vers la renaissance.

24 points à 9/11 au tir dont 6/8 du parking et 0 ballon perdu en 19 minutes

L’occasion était belle face à la franchise qui l’a révélé, un soir où les leaders habituels de Memphis étaient grippés (6 points à 1/8 pour Gasol, 8 points à 4/10 pour Conley), un soir où l’adversaire était la victime idéale pour un shooteur en quête de réassurance. Et dès son entrée en jeu, Chandler Parsons aura montré que le millésime 2017/18 sera quoiqu’il arrive meilleur que les précédents. Dix points consécutifs pour le vilain petit canard du Tennessee, à 4/4 au tir s’il vous plaît, et on se demandait alors si le changement d’heure ne nous avait pas carrément précipité en 2014 après une fausse manip. Mais le troisième quart de Parsons validera finalement le kamoulox de la nuit puisque le beau gosse enverra à nouveau trois flèches du parking de l’hosto histoire de choquer tout le monde et de valider une victoire tranquille face à des Rockets privés cette nuit d’Eric Gordon mais surtout probablement estomaqués de se faire fouetter le dos par le n°25 des Oursons. Une nouvelle preuve en tout cas que les Grizzlies seront cette année un outsider à prendre très au sérieux dans la course aux Playoffs. Zach Randolph, Tony Allen et Vince Carter sont partis ? Marc Gasol est monstrueux, Dillon Brooks met le nez à la fenêtre et les “vétérans” Chandler Parsons, Tyreke Evans et Mario Chalemers semblent avoir inhalé le fighting spirit si cher à la franchise. Rajoutez à cela un Mike Conley encore au ralenti et un Jean-Michal Green qui fera bientôt son retour dans le cinq et vous obtenez des Grizzlies qui vont encore emmerder tout le monde cette saison. Quelle surprise tiens.

Big up en tout cas à un mec qui n’est en aucun cas devenu nul mais qui en a tout simplement trop chié avec les blessures. Est-ce un one shot ou bien est-ce que Chandler Parsons peut être ce facteur X qui rend les Grizzlies encore plus chiants à jouer ? En tout cas on te l’souhaite.


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