L’avion du Thunder accidenté en plein vol : grosse frayeur à OKC mais tout le monde est indemne
Le 28 oct. 2017 à 12:29 par Benoît Carlier
Ça aurait pu être la tragédie du siècle en NBA, l’avion transportant l’intégralité de l’équipe du Thunder et de son staff a été endommagé en plein vol dans la nuit de vendredi à samedi. Raison de plus pour profiter encore davantage de Russell Westbrook et compagnie dorénavant.
Les avions font partie du quotidien des joueurs NBA et les aéroports sont presque une deuxième maison pour eux. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains flippés des transports aériens n’ont pas eu la carrière escomptée. On pense notamment à Royce White qui n’a jamais pu exploiter ses talents sur les parquets de la Grande Ligue. Et ce ne sont pas les péripéties vécues par le Thunder, hier soir, qui vont faire changer d’avis le 16è choix de la Draft 2012. De retour à l’aéroport quelques heures après une courte défaite face aux Wolves, les hommes de Billy Donovan et le staff d’OKC se préparent à vivre une nouvelle courte nuit alors qu’ils sont attendus à Chicago pour y jouer l’un de leurs 14 back-to-backs de la saison une vingtaine d’heures plus tard. A l’atterrissage, les joueurs sont choqués de découvrir que le nez de l’appareil est gravement endommagé même si aucun blessé n’est à déplorer. Sur Instagram, Melo n’en revenait pas, créant immédiatement une ambiance pesante sur les réseaux sociaux malgré cette fin heureuse.
“Qu’avons-nous bien pu percuter dans le ciel à cette heure de la nuit ? Heureusement, tout le monde est en sécurité.”
A l’heure actuelle, la cause de cet enfoncement reste inconnue. Andre Roberson dispose d’un très bon alibi pour ne pas être à l’origine de ce problème avec ses briques incontrôlables puisqu’il se trouvait dans l’avion avec ses coéquipiers. Malgré quelques turbulences, le vol s’est déroulé dans de bonnes conditions selon un officiel du Thunder présent dans l’avion. La rencontre de ce soir aura bien lieu au United Center mais les joueurs réclameront peut-être de faire le court déplacement de la Windy City à Milwaukee (150 kilomètres) en bus ou en train, mardi prochain. L’histoire n’est pas sans rappeler celle des Lakers de Minneapolis, qui avaient dû atterrir en urgence dans un champs de l’Iowa en janvier 1960 alors qu’ils venaient de traverser une tempête de neige dans un avion à hélices. L’époque a changé et les moyens ne sont plus les mêmes mais cette petite frayeur nous permet de relativiser. Heureusement, le Marsupilami est en acier et il faudra plus que ça pour l’atteindre.
Le Thunder va vite devoir se remettre de ses émotions de la nuit parce qu’avec un bilan de deux victoires et trois défaites pour commencer la saison, les résultats ne sont pour l’instant pas au niveau des attentes placées en ce Big Three à fort potentiel rassemblé à coups de dizaines de millions de dollars pendant l’été.
Source texte : ESPN