Derrick Rose retrouve de la liberté depuis qu’il est à Cleveland : big up au Zen Master et à l’attaque en triangle

Le 28 oct. 2017 à 13:31 par Jocelyn Gouriou

Derrick Rose
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Depuis son arrivée à Cleveland, Derrick Rose semble retrouver l’envie et le plaisir de jouer. Il faut dire qu’avec les Knicks, c’était vraiment compliqué… Le meneur est revenu sur son année à New York, coincé dans un système d’attaque en triangle qui ne convenait pas du tout à son jeu, sans oublier un petit tacle de façon à peine masquée pour le management imposé par Phil Jackson.

Derrick Rose ne gardera probablement pas la saison 2016-17 parmi ses meilleurs souvenirs en NBA. Même si d’un point de vue numérique, c’était plutôt bien avec des statistiques tout à fait honnêtes – 18 points et 4,4 assists en plus de 32 minutes de moyenne, le tout en 64 matchs -, du point de vue de l’épanouissement personnel et du collectif, c’était plus dur. Avec un bilan de 31 victoires pour 51 défaites, les Knicks ont déçu l’an dernier. L’arrivée de Phil Jackson a pourtant amené de l’espoir pour tous les fans, mais malheureusement, ils ont vite déchanté. L’attaque en triangle, véritable marque de fabrique du coach le plus titré de l’histoire de la NBA, n’a jamais pris à NYC. Les joueurs présents dans l’effectif n’étaient sans doute pas adaptés à ce style de jeu, ou peut-être que ce projet était tout simplement trop compliqué à mettre en place vu le niveau des joueurs. C’est ce dont parle Derrick Rose dans un entretien avec le New York Post, et le MVP 2011 adresse un tacle camouflé à son ancien président.

“[Avec les Cavaliers], je peux faire ce que je veux. À New York, je ne pouvais pas. […] C’est pourquoi je suis parti. Il n’y avait pas de liberté [avec les Knicks]. Ici, j’ai de la liberté. Coach Lue et toute l’équipe ont fait un bon travail pour me laisser jouer de la façon dont j’ai envie de jouer, donc je ne peux pas me plaindre. C’était comme ça que je voulais jouer l’année dernière, mais ça n’est pas arrivé.”

Depuis qu’il est à Cleveland, on sent la différence. Déjà au niveau du comportement, Derrick Rose apparaît plus souriant, plus épanoui sur le terrain. Certes, ses statistiques sont inférieures à ce qu’il produisait l’an dernier – 13 points, 3 rebonds et 1,5 assist en 27 minutes de moyenne sur les deux matchs qu’il a disputé -, mais on sent que DR1 se plaît plus dans l’Ohio que dans la Big Apple. Dans une ville de basket comme Gotham, la pression est omniprésente, et ce ne sont pas forcément les meilleures conditions de jeu pour les joueurs, surtout pour ceux qui ne gèrent pas bien la pression médiatique. Signé pour seulement 1,4 million de dollars cet été, Rose n’a aussi plus le poids du gros contrat qu’il portait à NY – 21 millions de dollars la saison. Il peut désormais jouer sereinement, entouré de ses potes LeBron James et Dwyane Wade. Tout va bien donc pour D-Rose, même si l’ancien meneur des Bulls s’est tordu la cheville face au Magic d’Orlando il y a quelques jours. Une blessure qui l’a privée des trois derniers matchs des Cavaliers. Le numéro 1 de Cleveland est cependant annoncé en day-to-day, on risque donc de le revoir rapidement s’épanouir dans le jeu des Cavs.

Avec ces déclarations, Derrick Rose confirme le bordel général qui régnait chez les Knicks de Phil Jackson. Philosophie de jeu incomprise, joueurs pas épanouis, c’était vraiment dur pour DR1 de s’exprimer et surtout de prendre du plaisir. Depuis qu’il a signé a Cleveland, le meneur de jeu semble avoir retrouvé cette envie de jouer. Tant mieux pour lui et pour nous : si on peut revoir ne serait-ce que des bribes du Derrick Rose MVP en 2011, ça nous procurerait le plus grand plaisir !

Source : New York Post, nba.com


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