L’horreur pour Gordon Hayward : fracture de la cheville dès son premier match, saison déjà chamboulée

Le 18 oct. 2017 à 04:01 par Bastien Fontanieu

Gordon Hayward
Source image : NBA League Pass

Vague de déprime sur cette première nuit de reprise en NBA. Alors que Cavs et Celtics nous offraient le plus beau des cadeaux à Cleveland, le match a immédiatement pris une triste tournure dans le premier quart-temps : fracture de la cheville pour Gordon Hayward, silence pesant sur la planète basket.

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On voulait tout, sauf ça. Absolument tout. On aurait pu avoir droit à un blow-out, des joueurs maladroits, mais pas une telle blessure, dès le premier quart du premier match de la saison. Sauf que le sport réserve parfois de tristes surprises et l’ailier de Boston a vécu la pire possible sur une tentative de alley-oop en milieu de période. L’intéressé atterrissant violemment sur le sol, les joueurs n’ont conscience de l’horreur sur le moment, avant que le banc des Cavs n’évacue le terrain et l’arbitre le plus proche arrête le match à coups de sifflets. Isolé, le visage figé par la douleur, Gordon Hayward vient littéralement de se plier la cheville en deux. Ce genre d’image qu’on ne souhaite pas voir, ce genre de moment qu’on ne souhaite pas vivre, mais qui fût imposé aux spectateurs comme aux joueurs présents dans la Quicken Loans Arena ce soir. Tristan Thompson qui se couvre la bouche, Dwyane Wade un genou à terre, Jaylen Brown estomaqué et Jae Crowder tournant le dos en fermant les yeux : la scène est bien trop choquante pour la supporter plus longtemps. Mais hélas, il faut intervenir car Hayward est seul, sous l’arceau des Cavs, la cheville fracturée et la tête penchée en arrière. Le staff des Celtics ainsi que celui de Cleveland se rassemblent alors autour du joueur, la civière est apportée, la salle se transformant rapidement en véritable église tant le silence est pesant. Un check avec LeBron, et Gordon quitte le terrain les larmes aux yeux.

Comment faire pour continuer à jouer une rencontre, quand on voit de telles images ? Difficile à dire, à expliquer. Récemment, on avait vu Paul George vivre une blessure aussi affreuse, le match étant stoppé dans la foulée. Mais il s’agissait d’un événement amical au sein de Team USA, pas d’une matchup de saison régulière. Le jeu doit donc reprendre. LeBron, Love, et Isaiah vont tour à tour voir Hayward dans les coulisses, afin de s’assurer que leur adversaire est bien entouré. Ils ne peuvent rien faire d’autre, mais le moindre geste de présence et de compassion est autant apprécié que souligné. La rencontre ? Anecdotique, tant les commentateurs, médias et spectateurs dans leur grande majorité n’arrivent à penser à autre chose. Pendant que les minutes défilent telles des heures, le premier bilan est donné par les journalistes du coin : fracture de la cheville, ce qui met forcément la saison de Gordon entre parenthèses. Impossible d’en savoir davantage à l’heure où ces lignes sont écrites, sachant que de vraies updates seront faites dans les prochaines heures, mais la future indisponibilité d’Hayward est bien moins marquante que l’image vécue en direct. Dans un cadre enthousiaste, celui de la reprise de la NBA, avec une rencontre attendue et célébrée, le pire scénario possible prend place pour un joueur qui espérait tant s’épanouir sous ses nouvelles couleurs. Hélas, sa campagne semble déjà flinguée selon les premiers pronostics. Et hélas, ses coéquipiers ne pourront enlever cette image de leur tête, pour leur première tous ensemble cette saison. Un moment difficile à vivre, pour n’importe qui, mais que les Celtics devront affronter avec leur motivation légendaire.

Des milliers de messages envoyés à Gordon Hayward, un match clairement rangé dans un carton, l’ailier de Boston aura besoin de force et de mental pour revenir d’une telle blessure. Il en a, on ne peut que lui envoyer nos pensées pour s’en convaincre. Coup terriblement dur pour Boston, en attendant un véritable verdict sur la sévérité de la blessure. Psychologiquement, en tout cas, la douleur est encore là.

Sources : TNT, ESPN, Cleveland.com


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