Preview Warriors – Rockets : vous prendrez bien un petit 150 à 145 pour commencer ?

Le 17 oct. 2017 à 22:21 par Giovanni Marriette

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Ding dong, c’est la reprise et on espère que vous avez mis votre plus beau costard. Ou plutôt que vous avez attaché votre ceinture, car le deuxième match de cette première nuit de la saison devrait se jouer aux alentours des 180 km/h pendant 48 minutes. Parfait pour se remettre dans le bain, envoyez la preview, tellement de bonheur d’écrire ces quelques mots.

Les Warriors contre les Rockets. Le premier soir. Avis aux non-initiés, imaginez-vous puceau et parachuté sur un tournage porno. A part peut-être un All-Star Game, la NBA ne pouvait peut-être pas nous offrir un spectacle aussi magique dès la reprise. Et en dessert du retour de Kyrie Irving à Cleveland, s’il vous plaît. Deux équipes portées vers l’attaque comme Boris Diaw est porté sur le saucisson, deux rosters de rêve, et mille raisons de se taper une première nuit blanche en compagnie de quelques uns des mecs les plus cinglés de la Ligue. On envoie la purée ? Allez, on envoie la purée.

On commence par les visiteurs, et on ne parle ni de Jean Reno ni de Dame Ginette. Les Rockets de Mike D’Antoni étaient l’une des équipes les plus excitantes de NBA la saison passée ? James Harden a échoué à deux triples-doubles du trophée de MVP 2017 ? Pas de problème, rajoutons Chris Paul à tout ce beau monde, comme si l’attaque de Houston n’était pas déjà assez dingue. CP3 + Ramesse sur le backcourt, attention les migraines. Autour de ce duo inédit ? Des morfalous du tir, partout sur le terrain. Trevor Ariza (qui pousse même le vice jusqu’à être un défenseur aussi dangereux que sous-estimé), Ryan Anderson et Eric Gordon. Cinq joueurs et déjà un potentiel de 25 tirs du parking rentrés en un seul match. Lol. Rajoutez-moi un petit Clint Capela des familles à quelques heures de se transformer en DeAndre Jordan amélioré et vous obtenez déjà une armada taillée pour jouer le haut de tableau toute la saison. Et bah mon n’veu, avec tout ça, on voudrait pas être à la place de l’équipe d’en face. Deuxième lol.

Car en face cette nuit, ce ne seront ni plus ni moins que les champions NBA en titre qui se présenteront pleins de fierté et d’assurance. Hello les Warriors, trois finales et deux titres en trois ans, et le statut un peu officieux de grandissime favori pour l’opus 2017-18. Un double-MVP qui réécrit chaque saison un peu plus l’histoire, un autre MVP (en 2014) fraîchement élu MVP mais cette fois-ci des Finales (2017) et voilà donc comment le monstre à deux têtes des Warriors vient de calmer tout le monde une première fois. Curry-Durant, Durant-Curry, sorte d’équation à deux inconnues impossible à résoudre, surtout quand on sait que peu de joueurs NBA possèdent une licence en math sup’. Mais si seulement Golden State n’avait qu’eux… Envoyez les lieutenants ? Envoyez les lieutenants. Draymond Green est un homme capable de titiller le quintuple double et Klay Thompson a un jour marqué 60 points en 29 minutes en ne dribblant que douze fois dans le match. Hein ? Bah oui. Le banc ? Nick Young, Shaun Livingston, Andre Iguodala, David West, JaVale McGee, Omri Casspi. Le libéro mangeur d’enfants ? Zaza Pachulia, GOAT en son pays et wanted dans tous les autres. Bref, voilà comment on fait passer l’effectif des Rockets pour une bande d’enfants en moins de quinze lignes.

Mais vous le savez, un match de basket ne se résume pas qu’à des noms sur une feuille. Il est souvent plein d’histoires, de rebondissements et d’émotions. Et c’est pour ça qu’on l’aime cette NBA, car elle nous raconte une histoire différente chaque nuit. Alors en avant pour la première, on a rarement été aussi impatients…


Tags : rockets, Warriors
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