Preview de la Division Pacifique 2017-18 : oui allô, oui bonjour, savez-vous où se situe la compétition ?
Le 16 oct. 2017 à 15:38 par Bastien Fontanieu
Plus que quelques rares nuits de sommeil avant d’attaquer la nouvelle saison régulière. Les previews des équipes sont quasiment toutes bouclées, mais les divisions n’ont pas eu droit à leur petite analyse et on corrige ça tout de suite. Aujourd’hui, la Division Pacifique passe au micro-ondes !
Malheureusement, ce n’est pas cette année, ni la suivante, ni la suivante encore qu’on devrait chambouler la hiérarchie proche de l’océan Pacifique. Les nuages défilent, les gens passent, les jours s’enchaînent et les Warriors restent intraitables. Impossible pour quelconque autre équipe de se positionner en tête, tout ce qu’il reste c’est le strapontin en dauphin pour applaudir le finish. Cependant, on aura droit à une course assez intéressante dans les profondeurs de cette division, car le trio Kings – Lakers – Suns aura à coeur de faire de la merde jusqu’au bout. Certes, on va pouvoir observer quelques progrès ici ou là, mais dépasser les 33 victoires serait déjà un exploit pour n’importe laquelle de ces franchises. Et les Clippers ? Voilà, c’est tout.
Vainqueur de la division en 2017 : Golden State Warriors
Nombre de franchises en Playoffs l’an dernier : 2 (Golden State, Clippers)
Nombre de victoires au total l’an passé : 200
Nombre de défaites au total l’an passé : 210
Bilan moyen et pourcentage : 40 victoires pour 42 défaites – 49% de victoires
Golden State Warriors
# Bilan 2016-17 : 67 victoires – 15 défaites
# Bilan face à la division : 14 victoires – 2 défaites
# Prévision 2017-18 : 66 victoires – 16 défaites
Que dire des Warriors ? Déjà qu’ils sont injouables avec l’ensemble de la concurrence, on vous laisse regarder la gueule de leur division pour soupirer un bon coup. Deux petites défaites l’an dernier, des Clippers qui n’ont pas franchement amélioré quoi que ce soit, le même statu quo pour les petits du fond : c’est limite si on pourrait parier un petit 16-0 cette saison, non ? Allez, on va rester sages et annoncer le même bilan que l’an dernier, avec une gamelle habituelle face aux Kings et un match inattendu des Suns. C’est pas pour manquer de respect aux Lakers ou aux Clippers, juste que ça devrait dérouler même si on a déjà vu GS en lâcher un au Staples Center.
Los Angeles Clippers
# Bilan 2016-17 : 51 victoires – 31 défaites
# Bilan face à la division : 10 victoires – 6 défaites
# Prévision 2017-18 : 44 victoires – 38 défaites
Au revoir Chris Paul, mais certainement pas au revoir la seconde place. Trop d’écart entre les Clippers et les trois équipes du dessous, que ce soit en talent, en expérience et en profondeur d’effectif. Il est évident que chaque duel avec les Warriors sera observé avec attention, mais les derniers mois ont été assez violents pour Doc Rivers et ses petits. Attention aux retrouvailles serbes entre Teodosic et Bogdanovic, tout comme les petites embrouilles qui pourraient avoir lieu entre Austin Rivers et environ 90% des membres de la Pacifique. Le siège du dauphin est réservé, maintenant pour faire les Playoffs il faudra clairement assurer dans la division car un bilan ric-rac serait un sale moyen de se tirer une balle dans le pied.
Sacramento Kings
# Bilan 2016-17 : 32 victoires – 50 défaites
# Bilan face à la division : 7 victoires – 9 défaites
# Prévision 2017-18 : 28 victoires – 54 défaites
Nouvelle saison, nouvel effectif, nouvelle envie, même bilan. Allez, à peu de choses près, en gros. Ce n’est pas comme si les Kings allaient rouler sur la concurrence et se positionner dans le Top 8 de l’Ouest. Par contre, il y aura des moments très intéressants à observer au sein de cette division, notamment avec les duels entre De’Aaron Fox et Lonzo Ball, ou les bastons prévisibles avec les fortes têtes des Suns. Erreur de calendrier qui permet aux Kings de s’imposer à la maison face aux Warriors, deux ou trois pépites dans le money time face aux Clippers et le tour est joué. Bilan négatif ou pas forcément face aux quatre autres de la Pacifique..?
Los Angeles Lakers
# Bilan 2016-17 : 26 victoires – 56 défaites
# Bilan face à la division : 6 victoires – 10 défaites
# Prévision 2017-18 : 28 victoires – 54 défaites
La hype sera là tous les soirs, et ce n’est certainement pas en se rendant dans d’autres arènes que celle de Los Angeles que cela va se calmer. Lonzo Ball face à Patrick Beverley, Brandon Ingram contre Kevin Durant, Brook Lopez qui s’offre un petit Willie Cauley-Stein, ce genre de plaisir qu’on suivra avec attention. Vu qu’on n’attend pas forcément les Lakers ailleurs que dans les profondeurs de l’Ouest, la vraie question est en fait la suivante : qui aura une pire défense que celle de Luke Walton ? Le coach local a des solutions, il peut limiter les déflagrations adverses, mais le problème reste le même. T’es dans une division où ça artille dans tous les sens, donc sans défense tu ne peux rien espérer. Si Walton lit cette phrase, tu sais quoi faire.
Phoenix Suns
# Bilan 2016-17 : 24 victoires – 58 défaites
# Bilan face à la division : 3 victoires – 13 défaites
# Prévision 2017-18 : 25 victoires – 57 défaites
Ce n’est pas parce que Josh Jackson débarque et tout le monde prend un an de maturité qu’on va soudainement se toucher sur les Suns. Enfin, ça dépend si on parle du shoot de Devin Booker ou non. La gâchette de l’Arizona va devoir passer le level up si elle souhaite regarder autre chose que la colonne des défaites après chaque rencontre. Booker et Bledsoe, entourés de quelques gros athlètes, et si ça faisait chier du monde dans la Pacifique ? Pour peu que la mayonnaise prenne, on pourrait avoir droit à un nouveau leader dans le classement des branlées. Suns, Lakers, Kings, à vous de choisir qui terminera tout au fond mais ça se jouera à un poil de tank.
C’est même plus une autoroute qu’ont les Warriors devant eux, c’est un océan. Au pire des cas, la bande à Curry ne remporte que 13 de ses 16 matchs et ira se venger à l’Est en écrasant les petits. Au meilleur des cas, on aura peut-être droit à un terrible 16-0 dans la Pacifique. Et quelque part, c’est tout ce qu’il y aurait de plus logique.