Ça y est, James Harden a répondu à Kevin McHale, et proprement : “Honnêtement, c’est un clown”
Le 09 oct. 2017 à 07:50 par Giovanni Marriette
Ah ce qu’on aime ces beefs, lorsque les punchlines s’enchaînent aussi vite que dans un épisode de Rap Contenders. Les deux MC’s du jour ? Kevin McHale et James Harden, ex-collègues de travail dont l’association s’était plutôt mal terminée au printemps 2016…
Tout a commencé sur le plateau de NBA TV quand l’ancienne gloire des C’s fut interrogée au sujet du leadership de James Harden lorsqu’il tentait d’être le coach des Rockets. Autant donner un Big Mac à Raymond Felton et la réponse fusa comme un galet sur un étang trop calme :
James n’est pas un leader. Dans chaque équipe tu as besoin d’une voix, d’un mec que tout le monde écoute lorsqu’il prend la parole. Mec, si James te dit d’être plus efficace en défense, est-ce que tu vas l’écouter ? Laissez-moi rire. Je l’ai vécu en direct, tout le monde tournait la tête quand il parlait.
Allez hop, carton jaune. Pas pour le fond, car un simple brevet des collèges suffit pour voir que le Barbu n’est pas forcément le chef de meute idéal, mais plutôt pour la forme puisque l’on a pas vraiment l’habitude de voir un coach dézinguer à ce point l’un de ses anciens joueurs, du moins pas aussi vite. Un scud auquel James Harden se devait de répondre très vite, histoire de ne pas ajouter sur son CV le mot victime juste en dessous de la ligne “leadership de moule de bouchot”. Et évidemment, Ramesse s’est offert son droit de réponse, miam-miam.
C’est un clown. Honnêtement. J’ai fait tout ce qu’il me demandait. J’ai essayé d’être un leader chaque jour depuis que j’ai posé le pied à Houston. Se pointer et sortir des trucs en citant mon nom alors qu’il ne m’a jamais tenu un seul discours à propos du leadership… Mais j’ai fait du bon boulot. La franchise, les coachs… Vous pouvez demander à qui vous voulez. Lâcher mon nom comme ça en dit beaucoup sur son caractère. Logiquement je ne réagis pas à ce genre de commentaires dans les réseaux sociaux ou en interview, mais là je vais devoir me défendre.
Te défendre ? Dé…fendre ? Non rien, juste un spasme. +1 en tout cas pour James Harden qui, si les dires de McHale ne sont sûrement pas dénués de sens, a bien raison de se dresser et de bomber le torse contre son ancien coach, au moins aussi mauvais sur un banc que son ancien poulain a l’air de l’être dans un vestiaire. Kevin a tiré à ciel ouvert et à découvert, logique qu’il se prenne un joli retour de bâton dans les dents, le plus dommageable dans cette histoire restant évidemment que les résultats des Rockets ces dernières années nous laissent penser… que les deux hommes ont raison.
Prochaine réponse de James Harden sur le terrain, alors que Kev’ va sans doute continuer de descendre sa victime à la moindre occasion. Un clown peut-être, un clown triste surtout. Allez, on va voir les juges.
Source : ESPN