Les salaires des Pistons pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de Detroit et son futur

Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Detroit, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Pistons : beaucoup d’argent d’engagé pour des ambitions en deçà d’une telle somme.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Source : Basketball Insiders

Situation financière par rapport au cap

Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99 093 000 dollars cette année.
Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119 266 000 dollars cette année.
Avec 115 747 423 dollars prévus contractuellement cette saison, les Pistons ont déjà bien relâché les cordons de la bourse.
Avec aucun joueur affirmé comme un All-Star année après année, les Pistons lâchent quand même plus de cent quinze millions de dollars. Forcément, ça pique un peu. Bon après on peut se dire que dans le lot, il reste les cinq millions de stretch provision pour Josh Smith. Ça ne soulage pas la douleur, mais ça l’explique un minimum. Allez, dernier coup bas : Andre Drummond pèse pour 20% du budget, soit à peu de choses près son adresse sur la ligne des lancers-francs.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 8

Andre Drummond
Reggie Jackson
Tobias Harris
Jon Leuer
Boban Marjanovic
Langston Galloway
Ish Smith
Luke Kennard
Encore beaucoup de monde sous contrat l’an prochain et si on ajoute les team options (Stanley Johnson, Henry Ellenson) et les contrats non-garantis (Reggie Bullock et Eric Moreland), le même noyau de joueurs semble disposé à revenir en 2018-19. Le tout pour déjà 106 millions de dollars. Pas de quoi faire rêver les agents-libres.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

Avery Bradley : Cet été, les Pistons ont décidé de ne pas aligner les biftons pour Kentavious Caldwell-Pope qu’ils ont remplacé ensuite par Avery Bradley, arrivé de Boston en échange de Marcus Morris. Du coup, c’est l’arrière pitbull qui sera potentiellement en position de réclamer beaucoup d’argent dans quelques mois lorsqu’il sera à son tour agent-libre. Gros défenseur, en progrès constant en attaque, il ne faudra pas trembler du menton quand il demandera un contrat max ou pas loin en juillet.
Stanley Johnson : Enfin titulaire – du moins en théorie – les joueur qui entre dans sa troisième année NBA va pouvoir se montrer. Alors certes les Pistons ont encore la main sur son contrat de 2018-19 avec une option d’équipe, mais l’ailier aura également la possibilité de négocier une prolongation sans attendre d’être agent-libre avec restriction en juillet 2019. L’occasion de se mettre à l’abri tout de suite.
Reggie Bullock : Il passera après Stanley Johnson, mais avec le départ de Marcus Morris son rôle va également être plus important. En effet, il est la seule alternative sur le banc poste 3. Et alors que son deal n’est pas garanti après cette saison, il est temps de sécuriser un spot dans la rotation.