Les Raptors ont été clairs avec Bruno Caboclo : tolérance zéro pour le Kevin Durant brésilien
Le 20 sept. 2017 à 04:16 par Giovanni Marriette
A l’aube de la reprise, les Raptors fourbissent leurs armes et le staff fait chaque jour un état des lieux des forces en présence. Parmi elles toute une tripotée de gamins qui devront élever leur niveau de jeu si Toronto veut prétendre à autre chose que cette place de troisième ou quatrième homme à l’Est. Et parmi ces gamins un homme qui va devoir se tenir à carreau.
Lucas Nogueira, Jakob Poeltl, Fred VanVleet, Pascal Siakam, Norman Powell et même Jonas Valanciunas. Ceci n’est pas l’arbre généalogique de l’inventeur du Kamoulox mais bien la liste des joueurs de Toronto affichant 25 piges ou moins dans le roster. De quoi voir l’avenir avec le sourire si les éducateurs font bien leur taf. Pour l’un d’entre eux néanmoins, l’aide de Pascal le grand frère pourrait être d’un grand secours. Zoom sur la situation d’un homme qui pourrait bien finir la saison en exil dans les Galapagos s’il continue ses conneries.
Nom, Caboclo, prénom, Bruno, particularité, Kevin Durant brésilien. Fin de la vanne, mais ces derniers mots furent pourtant ceux prononcés lorsque la liane de 21 ans fût appelé par Adam Silver en vingtième position de la Draft 2014. Depuis ? 27 points et 14 rebonds… en trois ans et en 23 matchs. Des cartons en G-League (well, ma grand-mère cartonne en G-League) mais surtout trois saisons quasi-blanches, donnant parfois l’impression que les scouts des Raptors avaient sans doute enchaîné les caïpirinhas le jour où ils étaient allé le voir jouer au pays. Comble de l’horreur, le jeune Bruno a offert cet été la plus mauvaise des pubs à son employeur en se faisant jeter de sa sélection pour avoir refusé d’entrer en jeu. Knysna style, va te fa*re encu*er sale fi*s de pu*e comme dirait l’autre.
Dommage pour Caboclo qui réalisait jusque-là une campagne intéressante avec le Brésil et qui retrouvait surtout des responsabilités dans une vraie équipe de basket. Mais malheureusement le niveau douteux du mec ne suffisait pas et il a fallu qu’il dévoile une nouvelle facette peu reluisante de sa personnalité. Mauvais basketteur et en apparence un peu abruti sur les bords, sacré portrait le Caboclo. Un arbre cache néanmoins la forêt puisque le phénomène n’a que 21 ans et qu’il a probablement le temps de changer. Après tout, à 21 ans, la personne derrière ce clavier vendait des revêtements de façade en crépis… alors l’espoir est permis. La direction des Raptors a en tout cas désiré mettre les points sur les i et des chapeaux sur tous les o de Caboclo en déclarant que la tolérance zéro serait appliquée cette saison en ce qui concerne cette petite racaille. Et levez le doigt si ça vous rappelle un président.
Belle idée en tout cas de la part des dirigeants des Raptors, qui n’auront qu’à se cacher derrière des raisons comportementales pour ne pas faire jouer leur ailier brésilien. Parfait, ça leur évitera de lui dire qu’il est nul.