Quel coach va se faire virer en premier cette saison ? La rédaction de TrashTalk donne ses réponses

Le 19 sept. 2017 à 11:15 par Bastien Fontanieu

Source image : Montage Rene Johnson - Toronto Star / redsarmy.com

Si la NBA a vécu une saison historique avec ses joueurs, elle en a aussi vécu une avec ses entraîneurs : pas un seul coach de viré, ambiance confiance dans les franchises ! Cependant, le vent tourne vite, et une question nous turlupine. Qui va se faire remercier en premier ?

C’est le grand jeu de chaque début de saison, avec les pronostics qui vont dans chaque preview. On regarde le bilan de la saison précédente pour les équipes, on voit si l’entraîneur est apprécié, si l’été fût calme, et on réfléchit si on décide d’appuyer sur le bouton de siège éjectable ou non. Fortes chances pour que quelqu’un se fasse renvoyer avant la fin d’année, mais qui ? Qui va réaliser un sale début de campagne et voir la porte en premier, après un an de calme ? La rédaction de TrashTalk se pose, avec un avis par tête.

DAVID : DAVID FIZDALE

J’aurais aimé dire Fred Hoiberg, mais lui et ses supérieurs pourront mettre leur tank dans les murs du United Center que Reinsdorf ne dirait rien. Robert Pera ne sera pas aussi patient à Memphis et si les Grizzlies se trouvent en difficulté, Fizdale aura vite chaud aux fesses. Après les départs estivaux qui vont entraîner une perte d’identité, il va devoir rapidement trouver le nouveau style des Ours. Sinon, bye bye, les analytics n’auront pas remplacé la sueur et les muscles.

BEN : FRANK VOGEL

Un grand ménage de printemps a déjà eu lieu à Orlando avec le licenciement de Rob Hennigan pour filer les manettes de la franchise à deux hommes aux épaules plus larges. Le recrutement estival a été minimaliste mais intéressant avec deux vétérans pour le salaire minimum et un rookie prometteur. Le prochain à sauter sera donc le coach si les résultats ne suivent pas et que les Playoffs s’éloignent dans une Conférence Est pourtant très ouverte. Dommage que le manque de spacing et son jeu orienté vers la défense ne collent pas avec la NBA moderne. Si le bilan n’est pas positif à Noël, John Hammond pourrait faire tomber le dernier domino pour aider l’équipe à tourner complètement la page.

ALEXANDRE : ALVIN GENTRY

Il n’a certes pas un effectif très équilibré mais il dispose de deux guards de très bon niveau et de la meilleure raquette de la Ligue. Nous sommes donc en droit d’attendre mieux que la bouillie de basket de l’an dernier. De plus, les dirigeants vont avoir la pression pour séduire DeMarcus Cousins qui sera agent-libre dans un an. Si les résultats ne sont pas là, si l’ambiance n’est pas au top, les Pelicans vont avoir bien plus à perdre que de simples matchs. Et dans ce cas, Dell Demps pourrait faire sauter son coach histoire d’essayer de nous faire croire qu’il a un semblant de vision pour sa franchise.

PIERRE : TERRY STOTTS

Certes, il a été prolongé l’année dernière pour trois nouvelles saisons, mais ce n’est pas pour autant que le coach des Blazers doit se sentir en sécurité. L’année dernière a été catastrophique en bien des points, notamment en défense, où c’était soirée portes ouvertes à chaque match. Cette saison pourrait s’avérer bien plus difficile pour Stotts, d’autant plus que le roster n’est pas plus aguichant que celui de l’année dernière. Pire, Allen Crabbe est parti (je vous laisse lire la phrase, ça résume tout du côté de l’Oregon). Il suffit que Lillard ou McCollum se blesse (ou même pas) et ça finit large en-dessous des 35 victoires, ce qui signifierait un énorme retour en arrière pour la franchise et peut-être un retour chez Pôle Emploi pour Stotts.

GIOVANNI : NATE MCMILLAN

J’aurais pu mentionner Alvin Gentry mais si les Pels sont à la lutte pour les PO le génie pourrait réussir à garder sa place. On part plutôt sur le coach des Pacers qui aura la lourde tâche de composer sans Paul George et avec un duo Oladipo/Turner pour gagner des matchs. Quand on a dit ça on a tout dit, et je ne vois pas McMillan capable de tirer profit d’un groupe aussi limité. A voir si Pritchard et Buchanan seront patients avec leur coach, mais pas sûr que gagner 30 matchs cette saison fasse partie des plans de la franchise.

BASTIEN DWANE CASEY

Il a déjà le couteau sous la gorge, et devrait se faire sauver encore une fois par un gros début de saison de DeRozan et compagnie. Mais qu’on ne s’y trompe pas : une série de défaites malvenue et la tête de Casey sera coupée sur le champ, sans hésitation. Masai Ujiri a de toute façon prévenu son coach. Les joueurs ont été signés, un nouveau GM est arrivé, le prochain à devoir prendre s’il faut prendre, c’est lui. Et vu qu’un nouveau style de jeu a été demandé pour éviter de stagner en Playoffs, ça peut vite sentir le début de saison poussif qui verra Dwane faire ses valises. Enfin !


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