BeIN SPORTS passe à deux matchs NBA en direct et toutes les nuits : en langage codé… ton sommeil va décéder

Au sortir d’un week-end haut en couleur dans la capitale lors duquel nous avons notamment pu discuter tranquillement avec notre Papa à nous, l’information était passée relativement à la trappe. Oui, les copains de BeIN SPORTS vont bel et bien diffuser cette année deux matchs NBA toutes les nuits, doublant ainsi notre dose quotidienne de dope et de plaisir. Wow.

Le bail peut paraître incroyable, notamment pour les plus anciens qui ont pu passer à l’époque par les réseaux les plus obscurs pour voir du basket cain-ri en direct sur leur PC. La news est tombée vendredi à l’heure de l’apéro sur le compte Twitter de Xavier Vaution, et notre sang n’a fait qu’un tour :

Au moins 460 matchs en direct cette saison. 2 (parfois 3) matchs par nuit, 1 en VF, l’autre en VO. Rediff habituelles. #NBAextra

— Xavier Vaution (@X2thaV) 15 septembre 2017

Bingo, on met donc les bouchées doubles du côté du distributeur exclusif de NBA en France et nous on ne peut qu’applaudir la démarche, même si les plus férus d’entre nous avaient déjà l’habitude de se gaver avec le League Pass. Un match commenté par les équipes de BeIN, l’autre en VO pour apprécier l’authenticité du moment et se prendre pour un vrai américain, n’en jetez plus la coupe est pleine. On en profite donc pour faire un rapide tour d’horizon sur ce qui pourrait changer dans vos vies à partir du 17 octobre. Attention spoiler, tu dormiras en juillet 2018.

Tu allais au pieu à 22h et mettais ton réveil à 4h pour te bidonner devant un Lakers-Suns des familles ? Tu iras désormais au pieu à 20h et ton Lakers-Suns prendra des airs de All-Star Game puisque tu auras maté Magic-Pacers juste avant.

T’es fan d’une équipe dont tout le monde se fout ? Bonne nouvelle, t’as deux fois plus de chance de les voir jouer cette année. Même les Hawks pourraient être diffusés, ce serait quand même dommage de ne pas voir jouer Luke Babbitt.

Tes cernes vont passer de la taille d’une pièce de deux euros à celle d’une tranche de rosette.

Comme t’es un papa (ou une maman) aimant(e), tu pourras t’occuper de ton bébé entre les deux matchs, au lieu bâcler les changements de couche pendant les temps-morts. C’est quoi qui pue ? Ça doit être le collectif des Knicks.

Tu vas grossir. Parce que le paquet de chip’s nocturne sera désormais accompagné de poissons panés, de coulommiers et d’un litre de soda.

Quand tes potes te demanderont ce que tu fais ce soir, un seul sourire suffira à leur répondre. Un sourire niais, mais un sourire quand même.

“That’s a terrible call”, “bang bang”, “bingoooo”, “Mama there goes that man”… Les expressions les plus cultes des commentateurs ricains n’auront plus de secret pour toi.

Avec cinq heures quotidiennes de basket et le petit NBA Extra qui va bien, ton abonnement va enfin commencer à être amorti.

Au bout d’un mois, tu connaitras par cœur le Top 100 de la saison 2016-17.

460 matchs dans la saison, c’est la probabilité de voir une bonne vingtaine de game winners en direct.

T’étais un peu plus du soir ? Du matin ? Il faudra que tu sois les deux.

Grâce à Chris Singleton, tu seras autant calé en cheerladers qu’en joueurs NBA. Le meilleur contreur de la Ligue ? La blonde des Kings, là.

Grâce à Xavier Vaution, tu vas développer certains tics de langages. Tu lâcheras des “Il le meeeeet” et des “Mais c’est pas possible” à tous bouts de champs.

Tu as deux fois plus de chances d’apercevoir enfin les yeux d’Eric Micoud.

Quand tes potes vont te demander si t’as BeIN, tu répondras oui comme si t’avais l’impression de posséder un espèce de Graal méga-classe.

Tu ne seras plus obligé de regarder la rediff des Z’Amours en attendant le match des Warriors. Alors tu enregistreras, parce que Tex qui raconte la blague du pigeon qui respire par le cul et qui meurt, à 2h30 du mat’ ça n’a pas de prix.

On pourrait continuer pendant des heures mais on a plus important à faire, du genre dormir jusqu’au 17 octobre. Parce qu’alors après, bon courage pour trouver cinq minutes pour roupiller. Merci BeIN, y’a plus qu’à profiter.