Josh Childress au training camp des Nuggets : de la BIG3 League à la NBA, il n’y a qu’un… fossé !
Le 15 sept. 2017 à 17:23 par Pierre Morin
Actuellement sans club, Josh Childress vient de signer un tryout avec les Denver Nuggets. Sans pour autant être assuré d’intégrer le roster, serait-ce sa dernière chance en NBA ?
La carrière de l’ancien pensionnaire de Stanford est loin d’être un long fleuve tranquille. Drafté en sixième position par les Hawks en 2004, il réalise des débuts intéressants en NBA, réussissant à comptabiliser près de 11 points et 6 rebonds par match au début de sa carrière. Le swingman a pourtant de moins en moins de temps de jeu, l’amenant à se tourner vers l’Europe, notamment du côté de la Grèce, où il signe avec l’Olympiakos en 2008. Après deux années sur le Vieux Continent, l’homme à la coupe afro revient en NBA aux Suns. Il cavale ensuite à Brooklyn, où il se fera couper au bout de deux mois en 2012, puis à New Orleans en 2013, où là, ce n’est qu’un mois qu’il faudra au front office pour le virer du roster. Depuis, on ne l’a plus aperçu sur un terrain excepté l’été dernier, durant lequel il a participé à la première saison de la BIG3 League organisée par Ice Cube. Difficile de penser qu’une franchise pourrait s’intéresser à lui, d’autant plus que Childress affiche maintenant 34 piges au compteur. Et pourtant, selon ESPN, les Nuggets auraient conclu un deal impliquant un tryout de l’arrière durant le training camp.
Bien que Childress ne soit en aucun cas assuré de trouver une place dans le roster final, on peut se questionner sur le rôle que l’on pourrait lui attribuer dans les Rocheuses. Combien de minutes lui donner ? Comment le responsabiliser au sein de l’effectif ? Même si son parcours montre qu’il a de l’expérience, en Europe comme en NBA, son apport peut-il vraiment être bénéfique à Denver ? Avec l’arrivée de Millsap, Denver s’est clairement positionnée comme une équipe visant une place dans le top 8 à l’Ouest. La concurrence s’avérant particulièrement relevée cette saison, Childress risque plus d’être un boulet si on lui accorde un contrat après le training camp. Son temps de jeu a de grande chance d’être famélique derrière Gary Harris, Will Barton ou encore Wilson Chandler. La saison passée, Denver en a surpris plus d’un en finissant aux portes des Playoffs avec ces mêmes joueurs. Dire que Childress est indispensable aux Nuggets revient à dire que Chandler Parsons a son importance chez les Grizzlies… wait !
Qu’il signe ou non, Childress ne risque pas de se voir proposer plus d’une dizaine de minutes chez les Nuggets. Il ne restera plus qu’à parier lors de quel mois il se fera couper.
Source texte : ESPN