Boris Diaw s’engage avec les Levallois Metropolitans : par amour de la Pro A et du jambon-beurre

Agent-libre depuis le début de l’été, Boris Diaw a étudié toutes les options et se serait engagé avec les Levallois Metropolitans. Un retour aux sources pour le Président qui a commencé sa carrière professionnelle à Pau-Orthez.

Il n’aurait manqué l’EuroBasket pour rien au monde. Même si l’issue du tournoi n’est pas celle que nous attendions, le co-capitaine du groupe France était bel et bien présent pour porter le maillot bleu pour lequel il a tant donné depuis le début des années 2000. L’élimination contre l’Allemagne étant désormais digérée, il s’agissait de trouver un nouveau pied-à-terre pour la saison 2017-18 déjà dans les tuyaux. Indésirable à Salt Lake City malgré une belle collaboration franco-française dans la raquette avec Rudy Gobert et des moyennes de 4,6 points, 2,2 rebonds et 2,3 passes l’année dernière, c’est en Pro A que Babac va rebondir selon David Cozette, notre confrère de SFR.

Gros scoop basket de la rentrée: Boris Diaw d’accord avec Levallois. Il sera un joueur des Metropolitans dès que la DNCG dira ok. @RMCsport

— David Cozette (@DavidCozette) September 14, 2017

A 35 ans, Boris Diaw va donc retraverser l’Atlantique une deuxième fois pour retrouver les joies de notre bon vieux championnat national. Champion de France avec Pau-Orthez en 2001 et 2003, le Président est toujours resté attaché à ses racines. Rentré dans le capital des JSA Bordeaux en 2009, il avait profité du lock-out de 2011 pour venir donner un coup de main à son club de formation pendant quelques semaines. Après 14 saisons en NBA, le MIP 2006 va donc emménager en région parisienne pour venir prêter main forte aux Levallois Metropolitans une fois que les derniers détails auront été réglés avec la DNCG. C’est un renfort de poids pour l’ancien Paris-Levallois éliminé par Chalon-sur-Saône en demi-finale des Playoffs au printemps dernier. Mais Frédéric Fauthoux est prévenu, son joueur est susceptible de disparaître à tout moment. En effet, une clause lui permettrait de rejoindre la NBA en cas d’offre de la part de l’une des 30 franchises de l’Association selon RMC Sport.

C’est une bonne nouvelle pour la Pro A qui surfe sur un nouvel élan depuis quelques temps déjà. Qui sait, on pourrait peut-être avoir le droit à des duels entre Babac et Tony Parker d’ici quelques années si le meneur des Spurs venait à l’ASVEL pour terminer sa carrière dans le club qui lui appartient.

Source texte : David Cozette, RMC Sport