Avery Bradley s’était préparé à son départ : “Je savais que j’allais bouger”
Le 10 sept. 2017 à 14:43 par Benoît Carlier
Échangé à Detroit cet été, Avery Bradley risque de manquer aux Celtics tout au long de la saison. Mais à un an du terme de son contrat, le pitbull avait senti que son heure avait sonné dans le Massachussetts.
Le cinq majeur bostonien n’aura plus du tout le même visage à partir de la rentrée. Isaiah Thomas, Jae Crowder et Avery Bradley sont partis pour faire de la place dans le salary cap et permettre à Gordon Hayward et Kyrie Irving de former un duo au Garden. Mais avant même le trade le plus passionnant de l’été entre Boston et les Cavaliers, Danny Ainge avait donc monté un échange avec les Pistons pour récupérer Marcus Morris et se délester de 5,4 millions de dollars de contrat pour la saison prochaine. Une étape incontournable pour être en mesure de payer les 128 patates de Gordon Hayward lors des quatre prochaines années même si elle a un peu de mal à passer chez les fans celtes. Pourtant, malgré son statut de titulaire et sept saisons passées dans la Maison Verte, Avery Bradley avoue avoir senti venir l’heure du départ dans une interview à Gerald Narciso de Bleacher Report.
“Ça fait huit ans que je suis en NBA, ça fait partie du business. Tout est possible et tout peut arriver à tout moment. Je n’étais pas choqué lorsque c’est arrivé. Je savais que c’était une possibilité, c’était quelque chose dont nous avions parlé. Evidemment, on ne peut pas lire le futur et savoir dans quelle équipe, mais je savais que j’allais bouger.”
L’historique et le contexte ne sont pas les mêmes, mais la réaction de l’arrière au profil défensif détone complètement avec celle d’IT suite à l’annonce de son transfert. Comme le lutin, Avery Bradley sera agent-libre l’été prochain mais il n’a pas nécessairement envie de changer d’adresse une deuxième fois en 12 mois. A Detroit, il rejoint aussi un groupe talentueux avec un goût prononcé pour les barbelés même si les finales de Conférence ne semblent plus qu’un doux rêve à court terme. Le pitbull est heureux de retrouver un entraîneur de la trempe de Stan Van Gundy et ce dernier se félicite de sa trouvaille sur le marché des transferts. Le moustachu a déjà annoncé à Pistons.com que si leur collaboration se passait bien cette année, les Pistons n’hésiteraient pas à mettre le prix pour que l’ancien Celtic continue de leur faire profiter de sa hargne défensive et de ses tirs primés. De quoi laisser augurer d’une belle saison dans le Michigan.
“Les finances ne vont pas nous empêcher de re-signer Avery, peu importe ce qu’il en coûte. Si nous voulons qu’il reste et qu’Avery veut être ici, nous serons capables de le garder.”
Auteur de 16,3 points, 6,1 rebonds et 2,2 assists de moyenne en 55 matchs la saison dernière, Avery Bradley a accepté l’idée de quitter la franchise qui l’avait drafté en 2010. Un an avant la free agency, Detroit lui offre un beau défi pour gagner en leadership et en responsabilités pour décrocher un contrat en or en juillet 2018.
Source texte : Bleacher Report