Doc Rivers encense la reconstruction des Celtics : qui pour lui rappeler que son éviction en faisait partie ?
Le 06 sept. 2017 à 19:02 par Fantine
Doc Rivers est toujours bien présent et a encensé la reconstruction des Celtics : ça a de quoi faire sourire après une belle branlée face à la Slovénie. Quand on sait que son départ de Boston était l’une des pièces principales de l’opération reconstruction de la franchise, soit le mec est un génie et se tire lui même une balle dans le pied, soit il prépare le terrain au cas où les Clippers en aient ras la paupiette de lui. Au moins, l’entraîneur a le mérite d’avoir raison : l’avenir semble rayonnant à Boston.
Arrêtons d’être si dur pour un coach qui a quand même offert un titre aux Celtics en 2008 après plus de vingt ans d’attente. Avec Tom Thibodeau dans le staff et le meilleur Big 3 de la décennie tu es un chouilla avantagé, mais tout de même. Sauf que les années qui ont suivi n’ont pas été les plus belles de la franchise mythique. Si Danny Ainge n’a peut-être pas de coeur, il a quand même de sacrés bonnes idées dans la caboche pour ce qui est de reconstruire sainement. L’une de ses meilleures décisions : échanger Doc Rivers contre un tour de Draft des Clippers tout en recrutant Brad Stevens derrière. Chapeau l’artiste. Adios le Big Three, ce qui a valu des menaces de mort au GM, mais contrairement aux Nets, Danny a bien compris que c’est par la jeunesse et la Draft que tu pouvais faire quelque chose. Jeff Green, Avery Bradley, Kelly Olynyk, Jared Sullinger étaient les premiers noms pour réincarner le visage de la franchise. Et bien sur, un coup de génie, un coup de maitre avec l’arrivée du lutin vert qui aura fait battre le coeur du Massachusetts avant de subir la même politique qui l’avait fait devenir un Celtic. On ne revient pas en détail sur le trade de l’intersaison qui a été longuement discuté, mais l’arrivée de deux All-Stars, ayant moins de 27 ans, et tout ça en un été, c’est encore un joli coup. Et quelques années après, c’est bien notre cher Doc qui vient saluer le travail opéré ces dernières années pour finir leader de Conférence la saison dernière, et surtout après un été de transfert que d’aucuns qualifieront de raté, mais qui est en réalité une très jolie construction pour l’avenir.
J’adore Danny Ainge, j’adore le propriétaire Steve Pagliuca, tout ce groupe, je souhaite juste qu’ils réussissent. J’adore ce qu’ils ont fait.
Je pense que le virage qu’ils ont pris en quatre ans, en commençant par l’acquisition de Brad Stevens, puis en ayant Ainge et Mike Zarren en assistant GM, ils ont fait un des meilleurs boulots de reconstruction que j’ai pu voir dans le sport. Peut-être le meilleur boulot de l’histoire.
Cimer Doc, tout le monde est au courant que Danny a fait un gros boulot, mais ne nous tente pas pour sortir la pelle à foutage de gueule. Si les Celtics ont remonté la pente, c’est quand même en partie grâce à ton départ. Loin de nous l’idée d’être médisant sur son travail en tant que coach, mais quand tu as besoin d’opérer une reconstruction, c’est quand même que le travail du chef d’orchestre sur le terrain n’a pas été concluant. Parait-il. Si ça pouvait donner des idées aux Clippers… ce serait pas mal. Mais après tout, les demi-finales de Conférence, c’est bien aussi. Ou alors, dans le style typique de Rivers, le coach brosse dans le sens du poil son ancienne franchise pour préparer un comeback si besoin. Mais faites attention à Boston, un Rivers en cache souvent un autre…
Doc Rivers qui salue le travail de reconstruction de C’s, c’est plutôt fun quand on sait que son départ était l’un des éléments principaux de celle-ci. D’ailleurs ils connaissent l’existence de ce scénario à Los Angeles ? On ne fait que le suggérer.
Source : Boston Herald