Ball in the Family, la télé-réalité de la famille Ball : un avis très sérieux sur une série pas du tout sérieuse
Le 04 sept. 2017 à 10:29 par Bastien Fontanieu
C’était un projet annoncé, assumé, et qui devait démarrer cet été. La famille de Lonzo a bien lancé sa propre émission de télé-réalité, “Ball in the Family” : zoom maison sur un départ à l’image du clan de LaVar.
Ce sont ces sessions parfois magiques sur YouTube qui nous font découvrir du contenu inespéré. Lorsqu’on commence sur un Top 10 de Larry Bird, qu’on enchaîne sur une compilation de sauts de requins, et qu’on termine une heure plus tard sur un documentaire analysant la culture du coton en Asie. Même procédé utilisé pour cette rare occasion, nous tombons sur deux épisodes de “Ball in the Family“, dont on avait totalement zappé la courte existence. Il est pourtant vrai que, plus tôt cet été, LaVar Ball avait annoncé qu’il y aurait bien un show sur sa famille. Mais de là à mettre un réveil, pour regarder ces 35 grandes minutes dans l’histoire de la télévision ? Non. Il fallait donc se laisser tenter par la plus belle des… tentations, celle d’ouvrir son crâne et déposer son cerveau sur la table-basse, afin de nourrir ses yeux d’un divertissement bas de gamme. Une identité totalement assumée par la famille Ball d’ailleurs, qui rentre parfaitement dans le moule des autres émissions du genre, à la “Keep up with the Kardashians”, “Made in Chelsea”, “Rich kids of Beverly Hills” ou “Jersey Shore”. Ouais, on a quelques références dans ce monde car on regarde ces séries H24.
Plus sérieusement (quoique), ces deux premiers épisodes de “Ball in the Family” ont tout de suite instauré le thème avec un esprit famille-famille-famille. On y retrouve certes les cadres que sont Lonzo et LaVar Ball, mais c’est surtout un clan des plus larges qui est présenté avec de la pub massive pour Big Ballers Brand, la marque déposée par la famille. Des parents de Tina, la mère des trois garçons, aux gardes du corps qui ne sont autres que les frères de LaVar, sans oublier la copine de Lonzo, l’univers Ball est présenté d’entrée histoire de donner le ton : bienvenue chez nous, une meute à la fois hors du commun et proche de n’importe quelle autre famille. Ce qui apporte son lot de moments touchants (la rééducation de Tina qui a fait un AVC), et de moments lourdingues (rencard entre Lonzo et sa chérie Denise). La sensation qui prime dans ces deux premiers épisodes ? Un poil de curiosité, mais surtout l’envie de voir ce que tout ce bordel donnera dans un cadre plus actif. Car si regarder quelqu’un acheter des meubles peut faire vibrer certains, on préfère l’animation qu’il y aura autour des matchs de Lonzo aux Lakers, la première de LiAngelo à UCLA et les progrès de LaMelo au niveau lycéen. Une curiosité retenue donc, mais uniquement possible lorsqu’on est dans le mode initialement mentionné, le cerveau posé sur la table-basse. Une fois cet acte réalisé, un peu d’empathie pourra être envisagé, avant de revenir à la réalité.
Si vous trouvez les Ball déjà insupportables, évitez de regarder “Ball in the Family“, qui est une surdose majeure de ce que cette famille représente. Mais si vous sortez du taf avec un crâne explosé, et souhaitez vous divertir sans réfléchir, LaVar sera ravi de vous divertir. Deux premiers épisodes intrigants, on remet notre cerveau en attendant la suite.