Pat Connaughton repart pour un an avec les Blazers : un an à cirer avant de se mettre… au base-ball ?

Le 01 sept. 2017 à 12:26 par Giovanni Marriette

Pat Connaughton

La news est très probablement passée à travers vos gouttes ce matin mais en s’y penchant un peu, la décision des Blazers de garder leur arrière pour encore un an est un peu plus qu’une simple signature.

Deux saisons après son arrivée dans la Ligue, Pat Connaughton ne s’est toujours pas fait un nom, et c’est bien dommage car le nom est stylé. Drafté 41ème par les Nets en 2005, c’est à Portland que le shooteur fait ses classes depuis deux piges, ou plutôt sur le banc des Blazers si l’on se réfère à son nombre de minutes passées sur le terrain depuis deux ans (6,3 par match en moyenne). Dur dur d’exister derrière le duo Lillard/McCollum, mais un retard à l’allumage qui n’a donc semble-t-il pas freiné ses dirigeants au moment d’activer l’option à 1,4 millions pour la saison 2017/18 :

Blazers just informed G Pat Connaughton they are picking up his $1.4 million option for 2017-2018 season.

— Jason Quick (@jwquick) 31 août 2017

Les Blazers viennent d’informer Pat Connaughton qu’ils activaient leur option de 1,4 millions de dollars pour la saison 2017/18.

On est donc reparti pour un tour dans l’Oregon, mais avec cette fois-ci l’obligation pour Connaughton de mettre le nez à la fenêtre, et ce pour une raison plutôt originale… En effet, si l’on a appris récemment que Scottie Pippen s’était spécialisé dans le lancer de cornemuse et que Stephen Curry était un boxeur émérite, Pat Connaughton danse pour sa part pour… le base-ball. Et pas qu’un peu puisque si les Nets l’ont choisi en 2015 afin d’en faire un basketteur professionnel, les Baltimore Orioles en avaient fait de même un an auparavant. Les Baltimore Orioles ? En G-League ? Du tout, on parle bien d’une franchise de MLB, du base-ball pour ceux qui galèrent à suivre, qui a a donc drafté ce bon Patoche en 2014. Basketteur et probablement bien meilleur batteur que Michael Jordan, Connaughton devait faire un choix et si la NBA a emporté le duel depuis deux ans, l’arrière des Blazers a encore la possibilité de switcher de sport s’il en a marre d’être assis tous les soirs de l’année. Avec cette acquisition les Blazers sont dorénavant quatorze et, pour les terminales S, il reste donc encore une gâche à prendre dans le roster de Terry Stotts.

Pat Connaughton réussira-t-il enfin à entrer de manière constante dans la rotation des Blazers ? Loin d’être sûr, même si la traction arrière de Portland n’est pour l’instant composée que de Damian Lillard, C.J. McCollum, Shabazz Napier et des bouts d’Evan Turner. Au pire du pire, Patou a toujours sa batte et son gant, et ce serait assez énorme de voir un NBAer troquer ses sneakers contre une casquette en pleine force de l’âge. 


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