EuroBasket 2017, les scénar possibles pour la France : attention spoiler, ça sent très fort le Gasol en demi
Le 29 août 2017 à 07:25 par Giovanni Marriette
On continue notre série apéro de l’Euro avec un focus aujourd’hui sur les différents scénarios possibles pour l’Équipe de France. Quel classement après la phase de poules ? Quelle équipe en huitièmes ? En quarts ? Va-t-on croiser nos amis espagnols avant la finale ? Autant de questions auxquelles on tente de répondre… avec notre boule de cristal.
On en parlait ici-même il y a quelques jours, les Bleus devront commencer par s’extraire sans bobo de leur poule. Sans bobo signifiant sans blessé évidemment mais signifiant aussi en évitant de se mettre en difficulté dès les huitièmes de finale, en signant si possible un cinq sur cinq dès l’entame. Possible ? Oh que oui. Sans manquer de respect à Jon Stefansson et à l’Eyjafjallajökull, l’Islande paraît un cran en dessous et ne devrait pas représenter de gros danger pour les Bleus. Idem pour la Pologne que les Français devraient maitriser tranquillement. Il faudra par contre se retrousser les manches jusqu’au coude lors du premier match face à des Finlandais à domicile, puis face aux toujours relous grecs ainsi que pour le dernier match de poule contre la Slovénie, peut-être l’adversaire le plus coriace à se coltiner sur les dix premiers jours de compétition… Des confrontations très différentes mais un Groupe A parfait pour se mettre en route avant un huitième qui sera quoiqu’il arrive bien flippant…
En effet, les Français croiseront dès les huitièmes avec le Groupe B, composé de la Lituanie, de la Géorgie, de l’Ukraine, d’Israël, de l’Allemagne et de l’Italie. On a vu en prépa que l’Allemagne et l’Italie étaient largement à notre portée mais attention tout de même à un niveau souvent biaisé avant la vraie mise en route d’une compétition. Motivation des joueurs et utilisation de ces derniers ne seront pas les mêmes et on a ici à faire à deux grosse nations de basket quoiqu’il en soit, malgré un présent moins glorieux que le passé. Les deux équipes à prendre en huitième pour les Bleus ? La Géorgie ou l’Ukraine tiens, deux plats qui semblent à la fois à la portée de la France mais également suffisamment faibles pour ne pas se faire peur. La Lituanie fait évidemment figure d’épouvantail, alors qu’Israël pourrait profiter des 28 points de moyenne d’Omri Casspi et du soutien de son public pour rallier le tour éliminatoire sans trop de problème.
Pour les quarts ? C’est là que ça se corse mais c’est là aussi que les prévisions deviennent très aléatoire en cas de coup d’état de Zaza Pachulia ou d’autres énormes surprises. Le plus logique des scénarios ? En partant du principe que les Bleus termineront à l’une des deux premières places de leur groupe, et il y a plutôt intérêt, la troupe de Vincent Collet pourrait se voir offrir un quart de finale face à la Turquie (qui évoluera à domicile durant tout le tableau final ) ou à la… Serbie. On monte d’un cran dans les tours et si l’on connaît le génie des joueurs serbes, bon courage également pour se sortir de l’enfer prévu par Istanbul à ses hôtes. La grosse cote ? Les Espagnols laissent passer deux matchs en poule parce que c’est leur truc (Croatie et République Tchèque par exemple) et se retrouvent dans la même partie de tableau que les Bleus pour les quarts. Hell no, attendez au moins la finale pour qu’on s’occupe de vos petites fesses.
Demi-finale, et on s’avance encore un peu plus dans le conditionnel. Mais on préfère ne pas faire trop de suspense, l’Espagne c’est pour les demi. Désolé pour la petite dépression du réveil mais France et Espagne pourraient (devraient ?) donc en découdre en demi-finale à Istanbul, dans le cas précis où les deux nations termineraient chacune premières de leur poule. Si la France est première et l’Espagne deuxième ? Rendez-vous en finale et ce sont par exemple les Croates qui pourraient nous faire coucou en demi. Si les Bleus terminent deuxièmes et l’Espagne première ? Rendez-vous en finale également, mais à condition par exemple de se farcir la Lituanie en demi. Pour conclure et pour y voir plus clair ? Objectif première place en espérant que les Espagnols n’en fassent pas de même, histoire de ne pas se les cogner avant la finale. Aucun manque de respect pour les autres nations, c’est juste que l’on a un vieux différent à régler avec nos voisins.
Les prévisions les plus probables ? Allez, l’Allemagne, l’Italie ou la Géorgie en huitième, la Turquie à domicile en quarts et l’Espagne en demi. Et on s’arrête là, même si on sait tous, au plus profond de nous-même, que Nando De Colo est capable de nous sortir un match à 42 points pour sortir la bande aux Gasol.