Agent-libre, Boris Diaw ne se ferme aucune porte : clubs ou franchises NBA, il y a un vétéran de luxe à signer
Le 25 août 2017 à 01:05 par Fantine
Laissé libre par le Jazz cet été, Boris Diaw est toujours sans contrat pour la saison prochaine et s’est confié sur son avenir. La NBA ? Evidemment, mais le Frenchie ne veut se fermer aucune porte, et pourrait bien revenir sur le Vieux Continent si une belle opportunité se présente.
Actuellement en pleine préparation de l’Euro avec nos héros en bleus, Babac a révélé dans un entretien accordé à Christophe Remise pour Le Figaro et Sport24 qu’il ne sait pas encore où il posera ses valises la saison prochaine. Après avoir évolué à Pau, chez les Hawks, les Suns, les Bobcats, les Spurs et finalement le Jazz, le MIP 2006 préfère ne pas se presser et continue de préparer la campagne tricolore en bon capitaine qu’il est. Rejoindre une franchise NBA reste évidemment d’actualité puisqu’il a reçu quelques coup de fils, mais The Big Croissant reste ouvert à toutes propositions.
“Si je serai en NBA à 100% la saison prochaine ? Non, 100%, non. Je n’ai pas encore de club. J’ai quelques touches, quelques contacts avec des équipes sans que ce soit forcément concret. Donc non, pas sûr à 100% (que je reste en NBA). Je ne ferme aucune porte aujourd’hui. Ça peut être d’autres propositions, si elles sont intéressantes, pourquoi pas. L’Europe ? Ça pourrait. Si je veux que ce soit réglé avant l’Euro ? Non, je n’ai pas de date particulière en tête. Ce sera plus en fonction des clubs, des propositions… Il y a pas mal de paramètres qui entrent en compte.”
Après une saison passée au Jazz à faciliter le jeu de notre Rudy national, grâce à ses écrans qui stopperaient un char ainsi que ses célèbres passes aveugles, Boris aborde donc la dernière ligne droite de sa carrière en tant que vétéran. Si sa production statistique à Utah de 4,6 points, 2,2 rebonds et 2,3 passes n’est pas révélatrice de l’apport qu’il peut avoir dans un collectif, Babac reste toujours agent-libre alors que les camps d’entrainement approchent. Champion NBA en 2014 et ambassadeur officiel de la raclette sur le territoire américain, Diaw reste l’un des derniers specimens d’une espèce en voie de disparition dans la Ligue : l’interieur facilitateur. Bien que le garçon ait parfois la fâcheuse tendance à ne pas prendre ses tirs après avoir effectué soit son travail de démolition, soit avoir feinté tous les joueurs sur le terrain et même ses coéquipiers qui se demandent où est la baballe, le président a encore largement de quoi apporter à une équipe. Un vrai couteau suisse, polyvalent, qui peut défendre, attaquer près du cercle comme le long de la ligne de Steph Curry, et surtout apporter énormément d’expérience au petits jeunes qui ne connaissent pas tout le sens du mot “fondamentaux”. Quelles sont donc les possibilités pour le capitaine des Bleus ? Décrocher un contrat dans les semaines qui viennent évidemment puisqu’il a déjà quelques contacts. Mais Bobo pourrait aussi se remettre en forme pendant la première partie de la saison et attendre le mois de février pour intégrer une franchise en vue des luttes printanières.
Qu’il joue en Europe ou sur le territoire de l’Oncle Sam la saison prochaine, Babac est encore loin de devoir dire au revoir à ses shorts XXXL. En attendant, on va laisser le capitaine se concentrer sur la prochaine compétition qui vient : il a des Espagnols à martyriser.
Source : Le Figaro/Sport 24