NBA Top 10 – version Jazz : Boris Diaw termine les contre-attaques, âmes sensibles s’abstenir

Le 24 août 2017 à 08:45 par Giovanni Marriette

Profitons du mois d’août pour se faire plaisir. Les grands débats enflammés c’est bien, mais quelques minutes de highlights c’est pas mal non plus, histoire de se remémorer en rythme des actions les plus spectaculaires de la saison écoulée. Franchise par franchise pour n’oublier personne, que vous soyez 250 millions de fans des Lakers ou huit supporters des Hawks égarés. Allez, ça se regarde avec un cocktail bien frais, let’s go.

Et on poursuit aujourd’hui notre série de Top 10 estivaux avec les highlights 2016/17 du Jazz, l’occasion de se rendre compte que si la franchise de Salt Lake City a la réputation d’être un spot un peu soporifique depuis quelques années… les choses ont quelque peu changé ces derniers temps. Rudy Gobert n’y est évidemment pas pour rien et son duo avec Gordon Hayward la saison passée était tout sauf un duo de vieux mecs à l’ancienne. Gros posters virils, ballons renvoyés au quatrième rang des tribunes, bras qui s’allonge comme dans Space Jam pour aller tamponner Kristaps Porzingis, les deux loulous s’en sont donné à cœur joie cette année et le pauvre Rudy devra malheureusement faire sans son acolyte à la rentrée.

Pour le reste ? Bizarrement pas de Raul Neto, de Jeff Withey, de Joe Ingles ou de Trey Lyles, sommités du basket à l’ancienne privilégiant le travail bien fait à toute forme de spectacle, mais des invités surprises tout de même. En premier lieu notre Boris Diaw national, Babac ayant trouvé le moyen cette saison d’être au terme d’une contre-attaque, comme quoi tout est possible dans ce bas-monde. Big up pour finir à deux clutch players à la carrière bien différente : Rodney Hood pour commencer, qui a prouvé qu’il pouvait devenir un leader dans l’Utah et que son short était bien fourni, puis Joe Johnson pour finir, auteur de l’un des buzzer beaters de l’année face aux Clippers et qui démontre qu’il est toujours aussi utile dans un money time qu’à sa grande époque.

Gordon Hayward parti, Rudy récupérera sans doute quelques responsabilités en plus en attaque. Bonne nouvelle pour lui et pour les Top 10 ? C’est désormais Ricky Rubio qui l’enverra tous les soirs au alley-oop. Y’a pire hein.


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