Flashback 2016/17, hors-série : quand LeBron James s’occupait lui-même de sweeper les Raptors

Le 24 août 2017 à 12:30 par Giovanni Marriette

Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout- avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.

Petite escale aujourd’hui dans le monde si particulier de LeBron James. Un monde où tout s’écroule sur son passage, y compris de nombreux rêves de titres. Mais c’est davantage des défenseurs morts au front dont on parlera aujourd’hui et notamment ceux de Toronto, qui virent passer au début du mois de mai 2017 un TGV parmi les plus rapides et puissants de toute l’histoire du train-game. Quatre matchs, quatre victoires, quatre rencontres dont les scores sont trompeurs car jamais ô grand jamais le Roi LeBron n’aura été inquiété. On se souvient tous de cette époque où DeMarre Carroll représentait à Atlanta une alternative intéressante pour stopper LBJ, voilà donc où en est deux ans plus tard, entre un café recraché et une crise de fou rire.

Personne à Toronto, pas plus que nulle part ailleurs, n’aura pu arrêter le quadruple MVP lors de cette série. Pas même le freiner au passage. Une démo de 165 minutes de gestion parfaite, au delà des chiffres. Pas de triple-double, pas d’action de légende, pas de grosses saillies offensives mais pourtant le sentiment en matant cette série – peut-être plus encore que les trois autres – que le Chosen One était peut-être arrivé à l’apogée de son talent individuel, à l’apogée de sa toute puissance. L’impression de voir évoluer un adulte avec des enfants, cet adulte s’occupant par la même occasion de réguler l’attaque et la défense des siens, de replacer ses camarades, de gérer les temps-morts à la place de son parfois avatar de coach…

Le premier tour face aux Pacers fût déjà fantastique, la finale de Conférence face à Boston le sera tout autant, mais c’est bel et bien lors de cette fulgurante série face aux Dinos que la domination de LeBron James nous aura choqué plus que de raison. Car ce LeBron là, absolument personne ne pouvait le jouer à ce moment-là. Personne.

Les stats de LeBron James en Playoffs face aux Raptors

LeBron James

Les stats de LeBron James en 2016/17

  • Saison régulière : 26,4 points à 54,8% au tir dont 36,3% du parking et 67,4% au lancer, 8,6 rebonds, 8,7 passes, 0,6 contre et 1,2 steals
  • Playoffs : 32,8 points à 56,5% au tir dont 41,1% du parking et 69,8% au lancer, 9,1 rebonds, 7,8 passes, 1,3 contre et 1,9 steal

Le Top 5 de LeBron James en 2016/17

  • 10 décembre vs Hornets : 44 points à 17/24 au tir dont 5/10 du parking et 5/9 au lancer, 9 rebonds, 10 passes, 1 contre et 3 steals
  • 3 mars @ Hawks : 38 points à 14/27 au tir dont 6/10 du parking, 4/8 au lancer, 13 rebonds et 8 passes
  • 2 avril vs Pacers : 41 points à 16/29 au tir dont 3/10 du parking et 6/12 au lancer, 14 rebonds, 11 passes, 1 contre et 2 steals
  • 20 avril @ Pacers : 41 points à 14/27 au tir dont 6/12 du parking et 7/14 au lancer, 13 rebonds, 12 passes, 2 contres et 1 steal
  • 12 juin @ Warriors : 41 points à 19/30 au tir dont 2/5 du parking et 1/4 au lancer, 13 rebonds, 8 passes, 1 contre et 2 steals

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