Myles Turner se voit en Playoffs avec les Pacers cette saison : il a remplacé PG13 par GET27 ?
Le 10 août 2017 à 02:59 par Bastien Fontanieu
L’ambiance n’est pas au top dans l’Indiana cet été, mais s’il y en a bien un qui garde le sourire, c’est Myles Turner. L’intérieur des Pacers voit aucune baisse de régime dans les résultats de son équipe.
Premier tour et septième place de la Conférence Est la saison passée, qu’en sera-t-il de la prochaine ? C’est la grande question que se posent les habitants d’Indianapolis, eux qui ont encore besoin de temps pour se faire aux nombreux départs qui ont marqué leurs dernières semaines. Paul George en tête, évidemment, mais aussi Monta Ellis, Jeff Teague, CJ Miles ou Kevin Seraphin pour ne citer qu’eux, des cadres qui laissent leurs places à des visages moins connus mais à beau potentiel. Comme Cory Joseph par exemple, ou Victor Oladipo, et Domantas Sabonis. Mais forcément, aux quatre coins de la planisphère basket, on fronce les sourcils lorsqu’on parle des Pacers. Une place conservée dans le Top 8, vraiment ? Pour Myles Turner en tout cas, c’est ce qu’il attend. Le phénomène aux bras longs avait séduit pour sa première saison en NBA, la deuxième fût plus coriace mais la troisième pourrait être celle de l’envol. Certainement plus responsabilisé et étant aux commandes d’un groupe jeune, l’intérieur garde la tête haute et veut surprendre beaucoup de monde cette saison. On passe un coup d’éponge sur son front, et on l’écoute.
“Je veux commencer à m’établir en tant que leader, dans cette équipe comme dans cette Ligue. Je sais que je suis jeune comparé à certains gars de cette équipe, mais le mieux est de commencer tôt. […] Je pense que beaucoup de monde va nous sous-estimer cette année. Nombreux sont ceux qui nous voient comme une jeune équipe en pleine reconstruction, mais on est une jeune équipe qui veut se battre. On a des joueurs qui peuvent arriver et avoir un impact d’entrée. Je m’attends à ce qu’on fasse les Playoffs cette saison.”
Comme souvent, en plein mois d’août, les pronostics peuvent partir dans tous les sens. Il suffit de regarder notre état l’an dernier pour comprendre que tout peut partir en sucette en l’espace de quelques semaines, comme les Mavs qu’on voyait plutôt en Playoffs pour ne citer qu’eux. Mais quand même, les Pacers dans le Top 8, ça se discute très sérieusement. La Conférence Est est un tel bordel que n’importe qui peut se retrouver qualifié en mai, on a seulement trop de points d’interrogation sur le papier pour suivre instinctivement le jeune Turner dans ses propos. Par contre, là où on le suit volontiers, c’est sur le début de sa citation. S’il y a bien un bonhomme qui a de l’or entre les mains et ne doit plus être utilisé comme un éboueur, c’est lui. Myles peut se faire une saison de porc dans une peinture sans concurrence, et les Pacers auront besoin d’un nouveau visage autour duquel construire. Oladipo ? Meh. Joseph ? Boarf. Turner ? Bingo ! Jeune mais prometteur, le pivot devra progresser dans sa régularité comme sa capacité à prendre les commandes du navire dans des situations compliquées. C’est à lui de jouer.
Cavs, Raptors, Celtics, Wizards, Bucks, et derrière ? Les Pacers devront luter, avec les Hornets, le Heat, et toutes les équipes occupant les spots 6 à… 15.
Source : IndyStar