Kelly Olynyk a fait ami-ami avec Hassan Whiteside : l’intégration commence bien à South Beach

Le 10 août 2017 à 13:24 par Fantine

Kelly Olynyk

L’intégration se passe bien pour Kelly Olynyk : tout juste débarqué cheveux au vent à Miami Beach, le joueur a déjà enfilé son short pour aller tâter du ballon avec quelques uns de ses nouveaux coéquipiers. A l’image d’un collégien qui arrive dans un nouvel établissement, Boucle d’or a débuté sa phase de socialisation et s’est trouvé son nouveau copain petit ours inattendu : un certain Hassan. Combo gagnant si l’entente se poursuit sur le terrain… et pourquoi pas une titularisation pour Kelly ? 

Dans une interview accordée au Sun Sentinel, l’ancien Celtic s’est exprimé sur ses premiers pas en Floride. Outre des sujets fort palpitants sur son adaptation au climat et sur l’évolution de son déménagement, c’est surtout son copinage avec la tour de contrôle Whiteside qui est intéressante, pouvant potentiellement créer une bonne alchimie on the court.

C’est un super gars avec un super caractère. C’est aussi une bête. Je suis très excité à l’idée d’être son coéquipier et d’être capable de jouer avec un gars de cette taille, avec ses qualités offensives et défensives près du panier. C’est quelqu’un de génial et je suis impatient de jouer avec lui.

Le natif de Toronto veut donc vite débuter un nouveau chapitre de sa carrière, au sortir d’une bonne saison avec Boston. Loin d’être le joueur le plus élégant sur les parquets, il n’en reste pas moins un player efficace : avec seulement 20 minutes de temps de jeu par match, le joueur avait proposé une moyenne très intéressante de 9 points, 4,8 rebonds et 2 assists.  Mais le blondinet a surtout prouvé qu’il pouvait prendre feu dans des moments clefs, et ce ne sont pas John Wall et sa clique qui viendront nous contredire. A s’en arracher les cheveux pour les Wizards. De quoi laisser Pat Riley optimiste pour un joueur ayant tout de même signé pour 52 millions et 4 saisons. Dans une époque où le small-ball est devenu la stratégie à adopter, pour notamment concurrencer une certaine machine collective à l’Ouest, Olynyk doit prouver à South Beach que ses apports offensif et défensif sont capitaux pour sa nouvelle équipe.

Utilisé comme pivot en soutien à Al Horford à Boston, “Raiponce” devrait donc être le back-up de Whiteside avec le rookie Bam Adebayo. Mais connaissant le tacticien Erik Spoelstra, le sniper blond pourrait bien être utilisé comme ailier-fort en binôme avec James Johnson, pour espacer le jeu et créer une combinaison séduisante dans la peinture avec le géant. Très bon dans la distribution en tête de raquette tout comme dans les passes de relance, Olynyk est aussi une belle armoire à glace difficile à contourner pendant les poses d’écrans. Quand certains ont besoin d’évoluer balle en mains, le Canadien est plutôt le genre de joueur à effectuer le sale boulot tout en libérant des espaces par sa capacité à planter depuis le parking.  C’est pourquoi il n’est pas impossible que son coach décide de lui faire débuter les rencontres, surtout lorsque l’on sait l’impact énorme qu’a produit James Johnson en sortie de banc la saison dernière avec près de 13 points par rencontre, en ayant débuté seulement cinq matchs dans le starting five. Celui qui n’a que 26 ans ne doit donc pas se faire de cheveux blancs : tout pourrait lui sourire à Miami.

Kelly Olynyk a donc débuté sa campagne de séduction en Floride, en commençant par ses coéquipiers. Sa bonne entente avec Hassan Whiteside pourrait bien être transposée sur le terrain si Spoelstra décide de faire de lui son ailier fort titulaire. Non non, cette possibilité n’est pas tirée par les cheveux.

Source : Sun Sentinel


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