Tony Allen révèle l’origine de l’expression “Grit and Grind” des Grizzlies… et ça mitraille sur Rudy Gay

Le 06 août 2017 à 12:34 par Fantine

Rudy Gay
source image : youtube

Tony Allen a révélé les origines de l’expression “Grit & Grind”, devenue célèbre après une victoire contre OKC en février 2011. Alors que l’esprit du « G&G » a perdu l’un de ses représentants phare en l’image de Zach Randolph, parti à Sacramento, Monsieur Défense est pour sa part agent libre et a profité du Basketball Hall of Fame’s 60 Days of Summer pour lâcher quelques tacles à son ancien coéquipier Rudy Gay sur sa sensibilité à la douleur, un peu trop élevée à son goût. High kick du jour, bonjour.

Ayant bien peu de sens littéralement, la devise « Grit & Grind » – équipe très dure en défense – est devenue le symbole, l’identité du jeu des Oursons du Tennessee, incarnée par le membre de la All-Defensive First Team depuis plusieurs saisons. Prononcée, selon Tony Allen par … lui-même, dans l’interview d’après match pour décrire la victoire contre KD et sa troupe, elle a été généralisée à la capacité défensive excellente de l’équipe du Tennessee. Mais en réalité, le joueur a révélé qu’il avait employé cette expression parce qu’il était très énervé contre son pote Rudy qui n’avait pas joué ce soir là, en raison d’une douleur à l’orteil. Ne vous amusez jamais à dire ça à un ours enragé…

Rudy m’a dit “je ne vais pas jouer ce match, j’ai mal à l’orteil”. Je lui ai répondu “ton orteil te fait mal, ton orteil te fait mal ? Tu as sorti un windmill hier soir et ton orteil ne te…Ok, ton orteil te fait mal”.

(…) J’étais très énervé contre lui. Je n’avais pas joué pendant 22 matchs, c’est pour dire dans quelle forme physique j’étais. (…) Quand j’ai été interviewé, la première chose que j’ai dite c’est “c’est juste avec le cœur. Grit and Grind. C’est comme ça que la phrase est devenue célèbre. C’était en réalité un tacle envers Rudy Gay”.

Qu’il ait été véritablement blessé ou non , Allen était tellement énervé contre le nouveau joueur des Spurs qu’il s’est enflammé ce soir là avec 27 pions, 4 rebonds et 5 interceptions, en maintenant Durant à “seulement” 31 points alors qu’il devait également défendre sur un jeune joueur d’OKC du nom de … James Harden. En réalité, Allen nous a un peu survendu son exploit : il avait joué 72 matchs durant cette saison et en treize années de carrière en NBA, le coquin a passé moins de temps en moyenne en short sur les parquets que son ancien coéquipier Rudy. Ce que ce dernier n’est pas sans ignorer. En effet, alors que Toto a dit avoir pardonné à Gay, Rudy n’est pas resté sans réagir et nous a très intelligemment illuminé d’un  joli “c’est celui qui dit qui l’est” sur Twitter en réponse aux déclarations du pitbull de Memphis City. Cour d’école bonjour, mais nous on adore ça et puis en plein mois d’août, des déclarations comme ça c’était inespéré…

Ça clash sévère dans le Tennessee. Sous-entendant que Rudy Gay était le genre de joueur à légèrement simuler de temps en temps, Tony Allen a donc révélé six ans après la véritable origine de la source identitaire de la franchise “Grit & Grind”. Toujours agent-libre, le rempart de Memphis a confirmé cette semaine qu’il était un joueur fort d’une volonté d’ours sur le terrain, ce que Rudy a bien du comprendre après son bobo à l’orteil…