Info Ushuaïa du jour : quand Chauncey Billups enseignait à Darko Milicic l’art de se… doucher

Qu’est ce qu’on les aime ces moments, ces instants que l’on passe chaque jour à se perdre dans les arcanes d’Internet à la recherche d’une exclusivité ou d’une info croustillante. Bingo, Twingo, Jeannie Longo, on a mis la main ce matin sur un délire sans nom concernant Darko Milicic, confirmant que le n°2 de la Draft 2003 serait le sujet parfait pour écrire un bouquin de science-fiction.

On l’a connu tour à tour n°2 d’une Draft – bien entouré par LeBron James, Carmelo Anthony, Dwyane Wade et Chris Bosh -, champion NBA sans trop jouer, banni par sa fédé après avoir insulté des mères d’arbitres, combattant de MMA et agriculteur à Novi Sad. On pourrait clairement s’arrêter à cette phrase déjà mythique mais en 2017, on en apprend donc encore de belles sur l’un des plus gros busts de l’histoire de la NBA. Sam Borden d’ESPN nous relate ainsi une anecdote crado-marrante à propos du grand Darko, rapportée par son ancien teammate Chauncey Billups. Pince à linge sur le nez, let’s go :

Darko rentrait se doucher chez lui après les entraînements ou les matchs au lieu de rester se laver dans le vestiaire. Il ne se rendait pas compte qu’aux États-Unis les joueurs prennent leur douche ensemble. Donc j’ai du lui apprendre… “Non Darko, quand on vient de jouer, quand on vient de s’entraîner, tu prends ta serviette et tu vas à la douche, c’est comme ça que ça se passe ici.

On se souvient tous de ce gars ou cette meuf qui ne se douchait pas avec l’équipe, cette même personne sur qui toutes les rumeurs fusaient alors. On peut aussi imaginer la gueule de Jean-Michel Taxi ramenant un grand gaillard puant jusqu’à sa maison, l’odeur des panards taille 52 embaumant l’arrière de la bagnole. Évidemment cet épisode montre du doigt l’océan qui peut parfois séparer la vie en NBA de la vie en Europe mais il nous semblait tout de même que la douche après le sport faisait partie des fondamentaux… Darko Milicic avait-t-il des attributs Makelelesques et avait-t-il peur de rendre ses coéquipiers jaloux ? Ou peut-être n’avait-il pas de gel douche et qu’il avait peur de déranger Ben Wallace lorsqu’il se frottait le dos ? Mystère et boule de gomme, nos plus fins limiers sont sur l’affaire car oui, on adore parler comme dans une aventure de Tintin.

Rendez-vous dès demain pour une nouvelle news sanitaire et sociale. Parce que la NBA ce n’est pas que du sport, c’est aussi du shampooing, de la mousse à raser et même des implants dans l’Ohio.