Andrew Bogut contacté par quatre franchises NBA : qui est chaud pour accueillir l’ostéopathe ?

On l’aurait presque oublié mais il existe encore un pivot d’envergure au chômage, même si ce dernier n’a malheureusement que peu de références dans un passé proche. C’est la fin du marché, les prix sont au rabais, y’a pas quelqu’un qui se laisserait tenter ?

La saison 2016/17 d’Andrew Bogut est à ranger dans les annales du manque de bol et on pourrait même enlever un n à annales tellement le bonhomme en a chié. Dégagé des Warriors pour faire de la place à Kevin Durant puis en manque de rythme à Dallas, le pivot australien avait été envoyé aux Sixers comme un vulgaire morceau de viande qu’il est peut-être bien devenu avant de se voir offrir l’occasion de rebondir avec les Cavs. C’est peut-être bien lui qui aurait pu faire de la finale 2017 autre chose qu’une démonstration de KD et ses potes mais malheureusement le destin en a décidé autrement… 58 secondes de jeu sous son nouveau maillot au mois de mars et patatra… Tibia HS, saison finie, on croirait voir voir Pierre Richard dans La Chèvre…

A 32 ans seulement, ce poseur d’écrans/mangeur d’enfants a encore de belles années devant lui mais il est aujourd’hui considéré comme de la vieille carne trop dangereuse pour les polices d’assurance et c’est probablement pour cela qu’il pointe le 2 août au Pôle Emploi de la NBA. Selon l’Australian Associated Press, quatre équipes auraient contacté le joueur, qui a d’ailleurs reçu un soutien très océanien puisqu’un certain Joe Ingles serait tout excité de l’accueillir au pays des poseurs de tract :

Le free agent Andrew Bogut a déclaré avoir été contacté par quatre franchises, inconnues, mais son avenir est toujours flou concernant la reprise en octobre.

Le joueur du Jazz Joe Ingles n’a aucun doute sur le genre d’apport que pourrait être le joueur de 32 ans qui a déjà été un joueur clé à Milwaukee, Golden State et Dallas.

“J’adorerais qu’il vienne dans l’Utah. Il connait du monde ici et s’ils (le Jazz) veulent le prendre j’en serai très heureux.” – Joe Ingles

Devenu anachronique en attaque ces dernières saisons, Andrew Bogut tournait encore la saison passée à 8,4 rebonds et 2 passes de moyenne avec Dallas et représenterait en tout cas une option solide en sortie de banc pour un paquet d’équipes. Sa vision de jeu, son rôle de facilitateur en attaque et de serial killer en défense restent en 2017 des atouts non-négligeables en NBA qui pourraient bien offrir à l’Australopithèque un nouveau contrat d’un an, si ces messieurs se bougent et osent prendre un minimum de risques bien sûr.

Andrew Bogut se relancera-t-il cette saison en NBA ? Le bonhomme le mériterait. Une franchise aura-t-elle assez de cojones pour offrir un contrat à un joueur de 32 ans dont le physique semble être celui de ton grand-père ? Rien n’est moins sûr…