LeBron James frustré par le boulot des Cavs : et c’est reparti pour les rumeurs de départ en 2018

Le 18 juil. 2017 à 07:57 par Bastien Fontanieu

LeBron James
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Alors comme ça, LeBron James serait soûlé par ce qui se passe ces derniers temps ? C’est Jeff Zillgitt de chez USA Today qui a rapporté quelques échos venant du camp du King, et ça sent pas bon…

Duh. On n’avait pas forcément besoin d’un rapport officiel, garni par plusieurs sources proches de l’ailier, pour apprendre que l’intéressé était déjà gavé par les récentes décisions au sein de sa franchise. Tels un et un qui font deux ou jaune et bleu qui font vert, les choix de Dan Gilbert et l’énervement de LeBron sont des éléments qui s’unissent en fermant les yeux. Le proprio des Cavs avait commencé par remercier David Griffin en toute fin de mois de juin, il a ensuite loupé le coche en voulant récupérer Chauncey Billups dans son management. Woops. Aujourd’hui ? C’est Koby Altman qui gère les affaires principales dans l’Ohio, mais on reste dans un cas de transition bancale, ce qui n’a rien de rassurant pour James. Car lorsqu’on souhaite remporter des titres à foison et qu’on voit ses supérieurs partir en roue-libre, il est difficile de se sentir rassuré. Bien au-delà des rumeurs de départ dans un an, c’est dans l’approche stratégique que LeBron doit se sentir coincé sur l’échiquier. Mettre des coups de pression médiatiques en utilisant ce pouvoir de façon intelligente, ça va une fois, mais quand on voit la façon dont agit Dan Gilbert tout en haut de la pyramide, autant vouloir construire la Tour Eiffel avec de la colle UHU. Plus le temps passe, plus on sent que le proprio de la franchise veut asseoir son pouvoir. Et ça, le LeBron, c’est pas trop sa came.

Du coup, le journaliste de USA Today nous a quand même fourni quelques pépites, comme le fait que Jimmy Butler n’a pas été rapatrié dans l’Ohio et cela a énervé le King. Pareil pour l’éviction de David Griffin, et son bras-droit Trent Redden. Ajoutez à cela les mouvements qui ont eu lieu au sein de la Ligue, et vous vous retrouvez avec un James gavé de voir son trône menacé dans les mois à venir. Car c’est bien cette réalité qui doit fumer LeBron plus qu’autre chose : les Warriors se renforcent, le Thunder agresse, les Rockets s’activent et Boston cartonne. Des candidats au titre qui veulent la peau du numéro 23, et qui sentent la fébrilité des fondations dans l’Ohio. Finalistes encore une fois cette saison, les Cavs devaient s’armer davantage pour tenter de tenir le regard avec le rouleau-compresseur de Golden State. Résultat des “courses” ? Jose Calderon, un paquet de Gitanes et Jeff Green. Ambiance. Certes, Richard Jefferson a décidé de revenir et Kyle Korver a été prolongé, mais pour intimider qui que ce soit avec ce genre de recrutement, il faut jouer à NBA Live 2010. Et malheureusement pour James, comme il le réalise si bien en ce moment, nous sommes en 2017. A l’aube d’une saison régulière durant laquelle tout sera encore sur ses épaules, avec un recrutement flingué, un coach borderline et des cadres critiquables. De quoi faire déborder la marmite, quand on sait que l’animal chercher à chasser un certain fantôme du côté de Chicago…

Dans un an, LeBron James sera agent-libre. Mais avant ça ? Il y aura toute une saison à jouer. Une encore probablement sur le podium de l’Est, probablement dans le dernier carré des Playoffs, probablement en Finales NBA et probablement sur la 2ème marche. Aux Cavs d’agir, s’ils ne veulent pas revivre un épisode… de 2010.

Source : USA Today


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