Lance Stephenson en meneur titulaire, un rêve qui se brise : Born Ready devra attendre encore un peu
Le 10 juil. 2017 à 09:33 par Bastien Fontanieu
On en discutait il y a quelques semaines, de ce monde assez proche dans lequel Lance Stephenson serait le meneur titulaire d’une franchise NBA. Malheureusement, celui-ci serait finalement trop éloigné de nous…
Tristesse et désarroi, aujourd’hui, en voyant les récentes décisions des Pacers. Car pendant l’espace de quelques temps, nous avons tous vécu dans une atmosphère reposante, relaxante, une qui voit Lance trottiner dans les airs en tirant la langue, balle en main et chaussures délacées. En effet, avant l’ouverture de la free agency, la franchise d’Indianapolis avait plusieurs décisions à prendre concernant son avenir et l’ensemble de celles-ci menait vers une réalité : Stephenson gestionnaire numéro 1 de l’attaque locale, pour une vie plus chouette. Avec Paul George sur le départ, Jeff Teague qui tire la gueule et Aaron Brooks agent-libre, les hommes de Nate McMillan se retrouvaient à poil et n’avaient d’autres solutions que de filer la gonfle au kid de Brooklyn. Mieux encore, c’est Kevin Pritchard, président des Pacers, qui en rajoutait une couche en affirmant que ce modèle orgasmique était bien envisageable. On attendait donc gentiment la suite, et cette free agency qui allait devoir pousser les Pacers à faire des choix.
Malheureusement, aujourd’hui, la réalité est implacable. Darren Collison signé, Cory Joseph récupéré dans un transfert, Indiana possède deux nouveaux meneurs sur son poste et la balle ne sera donc plus dans les mimines de Lance. Ce qui nous chagrine forcément, pour deux raisons principales. La première, c’est que la NBA serait plus saine et heureuse en voyant Stephenson diriger une attaque professionnelle. La deuxième, c’est que l’intéressé reste meilleur que Collison en création, et plus agressif que Joseph. On pousse le bouchon, certes, mais avouons que Born Ready offrirait un jeu succulent en installant “les systèmes” de Nate McMillan. Ces signatures ne définissent pas les rotations des Pacers, elles qui seront bouclées pendant le camp d’entraînement du mois d’octobre, mais il est clair que l’arrivée de Cory et Darren change la donne concernant notre fantasme de longue-date. Tant mieux, tant pis, on va décaler Lance en arrière et lui donner 35 minutes par soir. S’il faut passer par là pour digérer le départ de Paul George, on le fera. Comment ça Victor Oladipo ? C’est qui lui ?
Une page se tourne dans l’Indiana, un rêve se brise pour des millions de fans. Un jour, une franchise donnera ses clés à Lance Stephenson. Mais pas aujourd’hui, car aujourd’hui, y’a ping-pong.