George Hill et les Lakers, on se rapproche : comme une envie de Beverly… Hill ?

Ce n’est un secret pour personne, malgré le transfert de D’Angelo Russell à Brooklyn, la cité des anges cherche un meneur expérimenté pour faire bosser Lonzo Ball en coulisses. La franchise est intéressée par des joueurs qui peuvent jouer un rôle de mentor sur une très courte durée et être libre l’an prochain, afin de libérer du cap pour un gros client. George Hill serait dans le viseur, et les pourparlers auraient débuté.

Quand t’es agent libre sur le marché, t’as déjà chaud aux fesses. Mais quand t’es agent libre et qu’en plus ta franchise récupère Ricky Rubio à ton poste, là tu peux commencer le barbecue. Annoncé partant depuis 1987, l’Espagnol a trouvé un point de chute encore moins sexy que le Minnesota. Vraiment pas de chance pour le coup. Plus sérieusement, cette transaction remet en cause l’idée que Hill, lui aussi free agent, devait re-signer du côté de Salt Lake City. Pour bien remuer la plaie, Gordon Hayward a annoncé il y a quelques heures être prêt à jouer avec le génial passeur barbu. Bon, George, il est temps de commander le Uber et de sauter dans le premier avion, d’autant que celui-ci ne t’emmènera pas n’importe oui. Oui, les Los Angeles Lakers sont brûlants et en pôle position sur le dossier. Le joueur a rencontré les dirigeants californiens ce lundi pour évoquer entre autre le contrat, sa durée, sa place dans l’effectif et surtout la relation qu’il aurait avec et vis à vis de Lonzo Ball. A 31 ans et avec une belle saison dans les pattes – 16,9 points, 4,2 passes et 3,4 rebonds – George Hill est un joueur référencé dans la grande ligue, qui pourrait apporter toute son expérience et son savoir faire au numéro 2 de la draft 2017.

Finaliste de conférence avec les Pacers en 2013 et 2014 ainsi que demi-finaliste l’année dernière avec le Jazz, le meneur connaît le haut niveau et les exigences que celui-ci requiert pour pouvoir s’y imposer : t’entends Lonzo ? Va falloir faire plus que des tractions dans le jardin de la maison, hein. Malgré de sérieux pépins physiques – seulement 49 matchs joués la saison passée – les Lakers vont tenter de l’attirer avec un contrat d’un an pour que celui-ci redevienne free agent et signe potentiellement ailleurs l’an prochain. L’objectif à Los Angeles ? Paul George ou LeBron James. Ca sonne presque mieux qu’une affiche de propagande présidentielle. D’un point de vue purement basket, l’association entre les deux joueurs peut créer un backcourt dynamique, qui imposerait à ses adversaires intensité et physique des deux côtés du terrain. L’un serait porté sur la création en attaque tandis que le second, moins sexy, impacterait le jeu de par sa présence défensive et son sens du sacrifice auquel il faut tout de même rajouter  un apport offensif certain.

Les Lakers veulent donc signer un meneur mercenaire qui pourra épauler Lonzo jusqu’à la prochaine free agency, cependant le joueur du Jazz n’est pas la seule piste du front office, puisque Rajon Rondo aurait été contacté. Rondo – Ball sous la même tunique bonjour le Showtime 2.0. Il reste cependant une zone d’ombre à éclaircir : la venue d’un meneur référencé NBA dans le roster des Lakers ne ralentirait pas la progression du futur crack sur lequel la franchise souhaite construire ? Remarque, si Hill ne joue que 12 matchs l’année prochaine à cause de ses genoux, ça devrait pas poser problème. A bientôt 20 ans, Ball n’aura probablement pas les épaules pour tenir à lui seul la baraque, l’expérience d’un meneur vétéran ne peut que l’aider dans son combat pour séduire et dominer la ville, puis la ligue.

Courtisé par d’autres franchises comme notamment les Nuggets, George Hill a l’occasion – à 31 ans – de jouer pour la première fois de sa carrière dans un marché sexy et attirant. Bah oui, aller loin avec les Spurs, les Pacers et le Jazz c’est cool, mais chopper le pactole sous le soleil de Californie, dans un tout nouveau projet au sein duquel il aura à former un des meilleurs meneurs de la prochaine génération, c’est plus cool.

Source : ESPN