Joe Ingles repart finalement… avec le Jazz : toujours aussi peu de swag mais 52 millions sur 4 ans
Le 02 juil. 2017 à 11:31 par Giovanni Marriette
Pas la signature la plus stylée de cette free agency mais l’une des plus importantes. Car si Joe Ingles est probablement le mec le moins swag de toute la Ligue, sa rigueur sur le terrain fait de lui un soldat plus qu’important dans un roster jeune comme celui du Jazz. Cerise sur le gâteau ? Monsieur est l’un des meilleurs potes de Gordon Hayward dans le vestiaire. Vous nous suivez ?…
Il aura 30 ans en octobre et compte trois saisons NBA à son actif. Il affiche une moyenne au scoring de 10,6 points par match et est en constante évolution depuis son arrivée dans la Ligue. Remplaçant modèle la saison dernière de par son sérieux et son application des deux côtés du terrain, Joe Ingles est le genre de mec qui ne paye – vraiment – pas de mine mais qui peut s’avérer être un pion parfait dans un roster qui vise les Playoffs. Excellent nulle part mais bon de partout, le natif de Happy Valley en Australie (ça ne s’invente pas) sera donc un Jazzman pour les quatre prochaines saisons, comme nous l’indique Adrian Wojnarowski, ce dernier régissant sur le monde de la breaking news comme LeBron gère l’Est du pays depuis quinze ans :
Ingles deal: 4 years, $52M, source says. https://t.co/yW7MF2zmSu
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 2 juillet 2017
Le deal de Joe Ingles : 4 ans et 52 millions de dollars, selon nos sources
13 millions l’année, de quoi faire sourire quelques langues de vipères mais une somme qui vient récompenser l’abattage d’un homme qui fait partie intégrante des progrès du Jazz depuis trois ans. Son look de pilier de bar endormi, bourré et bossu est trompeur car s’il est l’antithèse de la superstar imbue et m’as-tu-vu, il est par contre très efficace lorsqu’il faut offrir des points importants à son équipe où lorsqu’il faut se charger de défendre sur le go-to-guy adverse. Le genre de type qui fait le taf en fermant sa gueule, et dont la mine renfrognée traduit mal la qualité de sa patte gauche et son importance dans le groupe de Quin Snyder. La preuve ? Il se murmure dans Closer, Gala et VSD que Joe Ingles ferait partie des meilleurs potes d’un certain Gordon Hayward, plutôt une bonne nouvelle lorsque l’on sait que Gordie nous fait actuellement la tournée des grands ducs en vue de la saison prochaine et que la re-signature de son pote de bières pourrait peut-être influencer son choix de rester ou non dans l’Utah… Quoiqu’il en soit le front office du Jazz valide aujourd’hui deux choses : 1) ici on se contrefout du swag et 2) on ne change pas un groupe qui gagne et on fait confiance à ceux qui participent depuis trois ans au retour en forme de l’ancienne franchise de Jerry Sloan.
Avec Rudy Gobert, Derrick Favors et Boris Diaw dessous, Joe Ingles, Joe Johnson et Rodney Hood dans les ailes et Dante Exum à la mène, le Jazz possède aujourd’hui des bases saines avant de terminer la construction du roster 2017/18. George Hill ne semble pas vraiment dans les petits papiers de la franchise, reste maintenant à savoir ce que décidera Gordon Hayward, actuellement dragué très lourdement par le Heat. Si Gordie part ? Il faudra reconstruire autour des jeunes car bonjour le bad trip pour attirer un gros client à Salt Lake City…
Seule certitude aujourd’hui, le mec que vous voyez, là-bas, en train de bouffer une crêpe, c’est bien Joe Ingles et son chèque de 52 millions. Well done Joe, c’est mérité.