Les highlights de la saison de D’Angelo Russell : préparez un bac à glaçons à Brooklyn, le gars est chaud
Le 24 juin 2017 à 09:25 par Benoît Carlier
La Free Agency n’a pas encore commencé mais les GM sont déjà au taquet. Il y a trois jours, Brooklyn et les Lakers ouvraient le bal avec un échange impliquant D’Angelo Russell. Le meneur va pouvoir se relancer dans une franchise où il n’a encore trahi personne. Parce que si le gosse a encore du mal avec les relations humaines, il a déjà montré de belles choses lors de ses deux premières saisons sur les parquets.
Quelques heures avant la folle soirée de la Draft, un trade un peu moins retentissant que celui monté entre les Wolves et les Bulls envoyait notamment D’Angelo Russell traverser le pays d’une côte à l’autre pour rejoindre les Nets en compagnie de Timofey Mozgov. Le Russe servira à colmater l’énorme vide laissé par Brook Lopez derrière lui, mais c’est surtout le meneur des Lakers qui devrait vendre des maillots dans le borough new-yorkais. Il y a bien eu ce fâcheux épisode de la vidéo avec Nick Young. Une conversation entre potes qui aurait dû rester secrète mais qui va malencontreusement se retrouver sur Snapchat avant d’être reprise avec un malin plaisir par de nombreux internautes. Depuis ce jour, plus rien n’est vraiment pareil pour ce deuxième choix de la Draft en 2015 pourtant annoncé comme faisant partie du noyau des Lakers nouvelle génération. Boudé par ses coéquipiers et une partie du public, il ne pouvait pas réellement espérer faire de vieux os en Californie. Et comme un deuxième pick peut en cacher un autre, les Gens du Lac avaient prévu de longue date de sélectionner Lonzo Ball, le talentueux point guard des Bruins de UCLA. C’est donc pour lui libérer de l’espace, et recruter un soldat du calibre All-Star dans la raquette, que Magic Johnson a envoyé le traître à Brooklyn.
Chez les Nets, D’Angelo Russell va pouvoir redémarrer à zéro sur le plan des amitiés tout en arrivant déjà avec un gros baguage professionnel dans la valise. 15,6 points, 4,8 assists et 3,5 rebonds de moyenne pour sa saison sophomore dans un climat compliqué, il y a de quoi donner des espoirs aux abonnés du Barclays Center pour voir un peu de spectacle la saison prochaine. Kenny Atkinson va rapidement devoir trouver sa recette pour tirer le maximum de ses deux vedettes à la mène et on peut logiquement imaginer voir Jeremy Lin et D’Angelo Russell évoluer ensemble sur de nombreuses séquences. En effet, Linsanity a déjà partagé ce poste avec Patrick Beverley à Houston et Kemba Walker à Charlotte par le passé. Les profils très différents de l’ancien Knick et du meilleur ami de Nick Young devraient leur permettre de cohabiter assez facilement. Jeremy Lin est davantage un passeur capable de driver à tout va alors que DAR peut se muter en shooteur si la situation le nécessite. Déjà auteur de quelques gros tirs dans sa jeune carrière ou de gros cartons comme ses 40 pions plantés contre les Cavs, c’est en tout cas un problème de riche auquel sera confronté le technicien des Nets la saison prochaine à la mène. Vu le calvaire de la saison dernière, il ne l’a franchement pas volé.
Absent à 46 reprises à cause de nombreux pépins physiques cette saison, Jeremy Lin doit désormais retrouver tous ses moyens. Il aura de la concurrence à son poste, et on ne parle pas de Spencer Dinwiddie…