Paul George va quitter les Pacers : retour sur les grands moments de sa carrière dans l’Indiana
Le 19 juin 2017 à 17:43 par Lucas Courtin
Pour Paul George, la belle aventure avec les Pacers semble terminée. L’ailier d’Indiana souhaiterait mettre les voiles quand il sera agent-libre dans un an et ses dirigeants devraient l’échanger dès cet été pour ne pas complètement tout perdre. Avant cela, il fallait bien se retourner sur ces sept belles années qu’il a passées au sein de la franchise ! Retour sur les grands moments qui ont marqué son passage à Indianapolis.
Paul George a fait ses débuts à l’université d’État de Californie de Fresno, où il a notamment joué pour les Bulldogs de Fresno State. Lors de la Draft de 2010, il est sélectionné au 10ème rang par les Pacers d’Indiana, qu’il ne quittera plus jusqu’à maintenant. Le swingman signe son premier contrat avec la franchise pour deux ans et 3,9 millions d’euros. Ses débuts sont prometteurs puisque sur la saison 2010-11, il affiche une moyenne de 7,8 points et 3,7 rebonds par match. Les Pacers atteignent les Playoffs cette saison-là mais sont défaits au premier tour par les Bulls de Chicago en cinq manches. L’année suivante est bien meilleure pour le sophomore qui commence à prendre ses marques sur les parquets de la NBA. Il termine la saison avec une moyenne de 12,1 points, 5,6 rebonds et 2,4 passes. La franchise atteint une nouvelle fois les Playoffs et passe cette fois le premier tour en sortant le Magic de Dwight Howard (blessé), avant de s’incliner en six matchs contre le futur champion, le Heat de Miami.
Mais tout commence réellement en 2012-13 pour le natif de Palmdale qui explose littéralement lors de sa troisième année chez les pros où il est sélectionné pour le All-Star Game. Une première pour le jeune ailier qui réalise tout simplement la meilleure progression de l’année. Il est donc logiquement récompensé du titre de Most Improved Player en 2013. Une consécration pour lui, puisque sa ligne de stats avoisine les 17,4 points, 7,6 rebonds et 4,1 passes de moyenne. Il claque même son premier triple-double cette année-là (23 points, 11 rebonds, 12 passes) en Playoffs, à l’issue du premier match qui opposait les Pacers à Atlanta. Par la suite, ils disposent des Knicks (4-2) avec une très grande défense de la part de Paulo sur Carmelo Anthony. Ils atteignent donc la Finale de Conférence Est où ils retrouvent le Heat, emmené par le trio James-Wade-Bosh. Et quelle série ! Il a bien fallu aller en sept manches pour voir le King se défaire d’un Paul George en feu. On se souviendra dans un premier temps de ce shoot pris à 0,7 seconde de la fin de l’horloge pour arracher une prolongation inespérée… “Are you kidding me Paul ?”. Un trois points clutch venu de l’espace qui permet aux Pacers de prolonger le plaisir en OT lors du premier match de la série. Mais ce n’est pas tout ! George en rajoute le match suivant, avec la victoire de son équipe sur le parquet de Miami et un moment qui restera à jamais gravé dans nos mémoires : le poster de PG sur Birdman lors du Game 2 de ces Finales de Conférence. Un dunk ahurissant, venu de nulle part sur la tête de Chris Andersen, le pivot du Heat à l’époque. L’oiseau en tombe presque au sol, du haut de ses 2m08, ne faisant pas le poids. Une action devenue emblématique.
L’année suivante, il ne cesse de progresser. La barre des 20 points de moyenne est dépassée puisqu’il termine la saison avec 21,7 points, 6,8 rebonds et 3,5 passes par match. Des stats, qui lui valent de nombreuses récompenses individuelles, comme le meilleur joueur du mois ou de la semaine, et qui permettent aux Pacers de finir premier de la Conférence Est. Pendant la saison, on se souviendra forcément de ce 360 windmill contre les Clippers. Un dunk incroyable, qui nous rappelle qu’il avait participé au concours de Dunk en 2012 à Orlando. Sélectionné au All-Star Game de 2014, il poursuit son chemin en Playoffs, disposant en sept manches des Hawks au premier tour et en six rencontres des Wizards. Malheureusement toujours pas de Finale NBA pour lui, puisque l’équipe s’incline à nouveau en Finale de Conférence Est contre… le Heat (4-2). Une défaite qui interviendra juste avant un tournant majeur dans la carrière de Paulo. Alors en pleine préparation avec Team USA pour aller disputer la coupe du monde en Espagne, il se fracture le tibia et le péroné de la jambe droite, en retombant sur le pilier du panier. Les images sont aussi violentes que le choc. Opéré, son indisponibilité est évaluée de neuf à douze mois…. Une année quasi entière où Paul George ne refoulera pas les parquets de la NBA…
Son grand retour est finalement prévu le 5 avril 2015, sous l’ovation du public. Coïncidence ce jour-là, les Pacers sont opposés à Miami, leur grand rival à l’Est. Cette saison va être compliquée pour la franchise d’Indiana qui n’atteint pas les Playoffs. Paul George ne dispute que six rencontres avec une moyenne de 8,8 points. Il revient pourtant en force la saison d’après, notamment au niveau du scoring. Il claque même son record en carrière avec 48 unités lors de la défaite de son équipe (122 à 119 en prolongation) chez le Jazz de l’Utah. Il participe au All-Star Game 2016, où il marque 41 points, à une unité seulement du record de Wilt Chamberlain en 1962. Avec son nouveau numéro sur le dos, PG-13 refoule le parquet des Playoffs le 16 avril 2016 mais il ne pourra pas empêcher l’élimination de son équipe contre les Raptors au terme d’un Game 7 longtemps indécis. Il termine la saison avec 23,1 points, 7 rebonds et 4,1 passes de moyenne, son meilleur bilan depuis son entrée dans la cour des grands. En 2016-17, il restera dans ses standards statistiques mais ne pourra de nouveau rien faire face à LeBron au premier tour des Playoffs. Peut-être la défaite de trop pour Paulo qui souhaite aussi partir à la quête de sa bague.
Aujourd’hui, Paul George a des envies de partir. Qu’on le veuille ou non, il restera l’un des grands noms de l’histoire des Pacers ! Cette saison fut bonne pour lui, il a réalisé sa meilleure moyenne de points avec 23,7 points par match. De quoi exciter les équipes désireuses de s’offrir ses services. Si les Lakers partent avec une longueur d’avance dans le cœur du All-Star, d’autres franchises ont aussi de beaux arguments à faire valoir (poke LeBron James)…