Les notes des Cavaliers en Finales NBA : tiens, LeBron a encore tout tenté en vain
Le 17 juin 2017 à 17:37 par Clément Hénot
Les Finales NBA sont closes, le verdict a été rendu : les Warriors ont le beau rôle, les Cavaliers celui un peu moins beau, mais les deux équipes se sont livrés des Finales riches en records et en actions d’éclat. C’est le moment où TrashTalk va donc noter chacun des protagonistes de ces finales. Approchez, chers Cavaliers.
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Tristan Thompson (C) : d’abord méconnaissable et emprunté, il s’est ensuite révélé juste au moment où il s’est pointé avec madame Kardashian à la salle. La présentation à la famille, toujours une étape douloureuse. Si collectivement ça n’a pas payé, ça l’aura bien aidé individuellement.
Kevin Love (B-) : bien trop irrégulier, on a perdu le K-Love qui était le facteur X des Finales une année plus tôt. Tantôt ultra infecte, tantôt un peu performant, on notera toutefois que sa dégaine mérite 24 heures sur 24 une exclusion définitive de la NBA et une admission définitive dans L’amour est dans le pré.
LeBron James (A) : comme pour changer, LeBron a donné tout ce qu’il a pu, voire même un peu plus. Le tank s’était armé de son meilleur blindage, sauf qu’en face, bah y’avait l’arme nucléaire. Du coup, LeBron a encore une fois dû rendre les armes, contre plus fort que lui. Un peu comme tu joues à un jeu et qu’un mur invisible t’empêche de poursuivre l’aventure. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit encore.
J.R. Smith (<3) : Il s’appelle Gérard, il va bien merci et vous ? Fidèle au poste pour distribuer du rêve par tonneaux et prouver sa supériorité sur notre espèce, Gégé (pas celui de Koh-Lanta non) a tenté d’envoyer ses traditionnelles flèches du parking, ça a failli marcher dans les matches couperets, mais c’est un échec malgré le soutien de son lieutenant LeBron James. Peu importe pour lui, victoire ou défaite, la teille de Jim Beam allait y passer, une certitude.
Kyrie Irving (B+) : capable de te faire chuter de ton fauteuil avec ses dribbles quand tu mattes ta TV, Kyrie a néanmoins mis du temps avant d’exploser dans ces Finales. Deux premiers matches vomitifs, les autres sublimes. En fait Irving c’est la fonction exponentielle en un peu plus classe et un peu moins relou, mais c’est compliqué à apprendre.
Iman Shumpert (C+) : tout d’abord propriétaire d’une inconsciente coupe de cheveux, il a corrigé le tir après quelques matches dans cette série. Il a limité comme il a pu Kevin Durant, mais l’animal était tout simplement intenable sur ces finales. Pas flamboyant mais pas infecte non plus, il a donné ce qu’il avait à donner. Meilleur remplaçant de son équipe, un bon soldat en somme.
Kyle Korver (D+) : Après avoir échoué contre eux en 2015, le sosie d’Aston Kutcher était enfin arrive à la dernière manche du championnat, mais vraisemblablement, il était tétanisé par les évènements. Pas de réussite et trop peu d’influence positive pour le canardeur donc, qui n’avait pas mis de pièces dans le parcmètre.
Richard Jefferson (C-) : En même temps, est-on vraiment surprise lorsque l’on sait qu’il se prénomme Richard et qu’il ressemble à Eric Judor ? Grignoté à longueur de Finales par Kevin Durant, il est pourtant loin d’avoir démérité du haut de ses 73 ans et quand on voit la production du banc de Cleveland, rien de bien fou mais bon, la marche était trop haute et l’ascenseur était en panne.
Deron Williams (D-) : lui c’est le type qui s’enfile un énorme KFC avant un match et qui s’étonne d’avoir un mal de bide carabiné sur le terrain. Dépassé et perdu sur le terrain, il a multiplié les mauvaises décisions comme les erreurs de commandes au grec. J’avais demandé sans oignons chef, ça fait puer de la gueule et ça fait transpirer.
Channing Frye, James Jones, Derrick Williams et Dahntay Jones ont trop peu joué, ils ne sont pas notés.