Free Agency 2017 – épisode Pistons : Kentavious Caldwell-Pope au max et ensuite ?

Alors que le marché des agents-libres approche, chaque franchise doit affiner sa stratégie et les General Manager doivent avoir mis en favori le tableau de Rob Hennigan. Suffisant pour sortir gagnant de cette free agency en grattant du gros poisson ou en réalisant quelques bons coups avec des signatures bon marché ? Comme on fait son lit on se couche, parait-il. Ça tombe bien, nous on ne dort pas, on préfère offrir quelques conseils personnalisés à la sauce TrashTalk pour que chaque équipe prépare au mieux cette période cruciale.

Il y a un an, les Pistons abordaient la free agency avec l’espoir de construire sur un exercice positif, autour d’un noyau jeune et prometteur. Douze mois plus tard, l’optimisme est bien loin et peu d’argent est disponible dans les caisses pour améliorer le roster. Stan Van Gundy va donc devoir faire des miracles. Ou des trades, le salut ne passera pas par l’arrivée d’un agent-libre majeur.

Coup d’œil rapide

Masse salariale engagée pour 2017-2018 :

100 664 903 dollars. Il reste donc quelques cacahuètes pour des agents-libres en train de faire la manche, Andre Drummond se gavant pour sa part en jouant comme une grosse feignasse. Bon courage pour faire des affaires dans le Michigan.

Team option – l’équipe a la main pour prolonger le joueur :

Néant.

Player option – le joueur a la main pour rester ou tenter d’aller gratter plus d’argent ailleurs :

Aron Baynes, 6,5 millions de dollars. La tendance est à un retour sans changement des conditions salariales pour l’Australien.

Restricted Free Agent – l’équipe peut s’aligner sur toute offre qui sera transmise à son joueur :

Kentavious Caldwell-Pope, qui dispose d’une qualifying offer à hauteur de 4,96 millions de dollars pour la saison prochaine.

Reggie Bullock, qui dispose d’une qualifying offer à hauteur de 3,31 millions de dollars pour la saison prochaine.

Unrestricted Free Agent – le joueur est libre comme l’air :

Beno Udrih

L’agent-libre à retenir : Kentavious Caldwell-Pope

Bon on ne va pas se mentir, les Pistons n’ont pas besoin de nos conseils sur ce sujet et ils ont déjà prévu de s’aligner sur toute offre que KCP pourrait accepter cet été. Du coup, à moins de se mettre d’accord avec lui avant qu’il soit dragué par la moitié des franchises de la Ligue, on va devoir proposer le max à l’arrière. Kentvious Caldwell-Pope avait décidé de ne pas prolonger en début de saison dernière pour faire grimper sa cote, on peut dire qu’il a eu raison et qu’il met finalement Detroit dans l’embarras. Car après avoir allongé les billets pour Andre Drummond et Reggie Jackson – aujourd’hui plus forcément très désirés – il va falloir faire de même pour un troisième joueur. Et bloquer la marge salariale pour plusieurs saisons.

L’agent-libre à faire venir : Darren Collison

Dans un monde idéal, Reggie Jackson rebondit et retrouve son niveau et les Pistons trouvent preneur pour Ish Smith. Ainsi, ils vont chercher par la suite un meneur remplaçant capable non seulement de mettre un peu de pression à Jax, mais aussi de jouer à ses côtés pour pouvoir aligner deux porteurs de balle sur le parquet. En agissant ainsi, Stan Van Gundy ferait d’une pierre deux coups en ajoutant en prime un shooteur à l’équipe, Collison ayant proposé 41% du parking l’an dernier (38% en carrière). Un apport non négligeable tant Motor City manque de mec capable d’envoyer la sauce de loin. Reste à savoir s’il restera suffisamment d’argent dans les caisses pour cela. Autre possibilité : faire venir un ailier capable lui aussi de dégainer derrière l’arc. Les cibles éventuellement dans le budget se comptent sur les doigts d’une main : Thabo Sefolosha, Tony Snell ou éventuellement Joe Ingles et Bojan Bogdanovic. On y croit moins pour ces deux derniers qui devraient bien être courtisés. Enfin, il semblerait que C.J. Miles, qui a opt-out, soit sur la short-list de Van Gundy. L’intérêt sera-t-il mutuel ?.

La connerie à ne pas faire : pas les moyens d’en faire

Les finances des Pistons limitent clairement leur marge de manœuvre, surtout s’ils claquent le max ou presque pour conserver Kentavious Caldwell-Pope. Du coup, quand on n’a pas trop de blé, on n’a pas trop de possibilité non plus d’en faire n’importe quoi. Ce qui signifie que Stan Van Gundy ne devrait pas craquer son slip cet été sur le marché des agents-libres. Reste à savoir si des échanges ne viendront pas troubler cette destinée.

A moins de réussir à envoyer Andre Drummond balancer des briques sous d’autres cieux – ou faire de même avec Reggie Jackson – aucune révolution n’est à attendre dans le Michigan. En particulier sur le marché des agents-libres. Le gros morceau sera de renouveler le contrat de Kentavious Caldwell-Pope, et ça sera pas mal. Brûler un cierge pour espérer que les joueurs progressent individuellement et collectivement étant l’autre partie de l’équation.