Profil de l’Ain Star 3×3 : on a rencontré Lucas, aka l’homme qui tire les ficelles
Le 07 juin 2017 à 19:17 par Giovanni Marriette
A moins de trois semaines de l’événement 3×3 dont la planète entière parle chaque jour, on a profité de quelques minutes de calme pour rencontrer Lucas Riedinger, l’homme qui porte l’event à bout de bras depuis quatre ans. Accompagné d’une commission d’organisation draftée dans les règles de l’art, Lucas est partout, de la buvette au sifflet en passant par une trentaine de conversations ouvertes en permanence sur son PC. Rencontre avec Monsieur Ain Star.
Salut Lucas ! Bon, on attaque dans les règles de l’art, on te laisse te présenter ?
Salut TrashTalk ! Donc Lucas Riedinger, je suis arrivé au club de Ceyzériat en 2012, avec un costume de joueur et d’entraîneur. C’est un club qui est aujourd’hui en plein développement avec 280 licenciés (soit le deuxième total le plus important du département de l’Ain). Pour un village de 3000 habitants, c’est plutôt sympa, surtout quand on a des clubs voisins comme la JL Bourg…
– Tu m’étonnes. Et du coup cet Ain Star 3×3, comment est-il né ?
Pour comprendre l’histoire de l’Ain Star 3×3, il faut remonter en 2012 avec le Nord Isère Streetball. C’est le premier tournoi 3×3 organisé dans la région, hors de Lyon, qui a eu l’ambition de faire du basket avec des animations à côté. Et le succès rencontré a permis de montrer que c’était possible de faire des choses sympas sans forcément être à Lyon. Avec l’équipe d’organisation, on est parti assez vite sur quelque chose d’ambitieux puisqu’on a organisé la première édition le 21 Juin 2014 en lien avec la fête de la musique. On a vraiment réussi à créer une identité « Ain Star 3×3 ». C’est pour cette occasion là que l’on a rencontré TrashTalk, d’abord en partenaire du concours de dunk. Pour une première, sur le plan sportif ça a été une grande réussite. On a eu des joueurs pros de la JL qui ont joué. On avait Kevin Corre comme parrain, à ce moment-là il était en équipe de France 3×3 (médaillé d’argent aux Championnats du Monde 2012 et champion du monde mixte également en 2012, ndlr). L’équipe fille qui a gagné chez nous a ensuite terminée championne de France à Nîmes.
Départ canon ! Tu expliques comment, la différence entre ce tournoi et les autres ?
Je ne sais pas si c’est “à cause” de ça, mais on a vécu un évènement vraiment dur en 2015, et par la suite deux choses m’ont frappé. Déjà au niveau local, la solidarité dont a fait preuve l’ensemble des membres du club, c’était assez fou. On a vraiment senti cette solidarité entre nous et je pense que ça a permis au niveau du club de Ceyzériat de créer un « esprit club ». L’autre chose qui m’a marqué, c’est qu’on a reçu des messages de soutien de la communauté basket venant d’un peu partout en France. On ne pensait vraiment pas avoir atteint ce rayonnement là et de la même manière, ça motive à retravailler sur des événements de la sorte. On a aussi gardé la même ambition : faire du basket, mais pas que…
– Et donc cette année si j’ai bien appris ma leçon… deux tournois seront à Ceyzériat ?
Cette année, l’Ain Star 3×3 organise comme d’habitude un tournoi qualificatif le samedi 24 Juin. On a aussi été retenu par la FFBB pour accueillir un tournoi central le dimanche 25 Juin. Quand on voit les noms des lieux où sont organisés les autres tournois centraux, on se dit qu’on a bien bossé pour que la FFBB accepte une organisation dans un village de 3000 habitants !
Tu vas être obligé de nous mettre l’eau à la bouche… j’imagine que vous prévoyez du lourd ?
Au niveau du plateau on a déjà quelques équipes de filles inscrites avec un niveau LF2 et on va dire que cette année le TrashTalk Dunk Contest pourrait bien être mythique… Puis on travaille en ce moment même pour faire venir un parrain et une marraine auxquels le public s’identifiera sans problèmes… C’est dans ce cadre que l’on bosse avec Giving Back depuis 2016, que l’on essaye de proposer des animations et des partenariats un peu innovants dans le but de faire venir du public sur la journée. L’objectif derrière tout ça, c’est de se faire rencontrer les gens : des joueurs/joueuses pros et des filles ou des mecs qui jouent en département, des gens qui viennent d’un peu partout en France qui viennent découvrir que chez nous aussi on joue au basket et qu’on peut proposer des choses sympas. Que nos partenaires se servent de l’événement pour faire un peu de business, qu’ils puissent se faire connaître auprès de notre communauté, etc… Ah oui tiens et au niveau surprise, il se pourrait qu’il y en ai une qui tombe samedi !
Pour finir, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour le futur ?
Du beau temps le 24 juin, des sourires et un week-end sans bobo quels qu’ils soient !
Lucas, merci ! Du coup on se dit au 24, et compte sur nous, on sera là pour assister à tout ça !
A très vite et merci !