Seulement 74 matchs de Playoffs joués avant les Finales NBA : voilà pourquoi on s’est bien fait chier
Le 27 mai 2017 à 15:55 par Bastien Fontanieu
C’est un nouveau record qui a été validé sur ces Playoffs 2017, mais pas le plus chouette : avec seulement 74 matchs joués, la NBA a tapé un nouveau pic de tristesse en terme de matchs joués avant les Finales.
Nombreux sont les arguments qui peuvent entrer dans la discussion, lorsqu’on tente d’expliquer l’ennui de cette cuvée 2017. Il y a eu des blessures majeures, notamment, qui ont contribué à rendre des séries inintéressantes. Il y a eu deux armées au sommet de leur forme, également, qui n’ont laissé place à aucune forme d’excitation. Mais statistiquement, là où la NBA a séché les larmes en voyant les résultats d’audience, c’est dans le total de matchs joués avant le début des Finales NBA : 74, c’est un nouveau record depuis l’instauration du format en 16 victoires en 2003. Auparavant, le premier tour se jouait en 3 victoires et il ne fallait donc que 15 succès pour remporter le titre. Depuis bientôt 15 ans, la NBA a poussé ses Playoffs à jouer des rencontres en 7 matchs, ce qui offrait des cuvées parfois exceptionnelles. Qui ne se souvient pas de 2014 et ses cinq Game 7 au premier round ? Qui a bien pu oublier 2006 et ses trois Game 7 en demi-finale ? Malheureusement pour nous, ces Playoffs 2017 ont été les plus violents depuis une quinzaine d’années, et le graphique ci-dessous proposé par NBC Sports vous permettra de voir à quel point certaines saisons étaient plus dramatiques que d’autres.
Et encore, comme on peut le voir sur ce graphique, les Playoffs 2015 n’avaient proposé qu’un seul match de plus. Alors qu’est-ce qui rend les Playoffs 2017 si différents ? L’écart de points imposé par certains matchs, de véritables purges qu’on doit regarder avec des yeux explosés. Exemple tout con datant d’il y a deux ans (75 matchs avant les Finales NBA), le 4-1 entre Warriors et Rockets en finale de conférence n’était pas une succession de branlées monumentales comme celles auxquelles on a pu assister depuis un mois. Pareil pour les séries en sept matchs ! Cette année, Wizards et Celtics n’ont pas proposé un finish de fou, tout comme le Jazz face aux Clippers. Alors qu’il y a deux ans ? Les Rockets remontaient d’une avance de 3-1 pour les Clippers, ces mêmes Clippers qui avaient offert une série incroyable face aux Spurs au premier tour. Dans le nombre total de matchs joués et surtout l’écart imposé par certaines équipes, on a donc eu droit à une cuvée 2017 particulièrement affreuse et qui sera difficilement effaçable par de grandes Finales NBA. De quoi inquiéter Adam Silver et ses sbires, eux qui prennent un sacré coup dans la gueule d’un point de vue business.
Et parce que tout est bien ficelé et lié en NBA ? Le salary cap devra forcément baisser par rapport aux projections, cet été. Ce dernier dépendant notamment des revenus générés par la Ligue, de mauvais Playoffs auront un impact direct sur les salaires des joueurs. On ne veut plus revivre une telle purge !