Les Spurs sont immortels : 114 à 75, une branlée monumentale à Houston pour retrouver les Warriors !

Le 12 mai 2017 à 05:14 par Bastien Fontanieu

Spurs
Source image : Pounding the Rock

Pour ce Game 6 crucial qui se jouait à Houston ce jeudi, ce ne sont pas les Rockets mais bien les Spurs qui ont offert leur meilleure partition au meilleur moment : vacances méritées pour un James Harden affreux et des Rockets qui ont chié dans la colle, qualif au tour suivant pour San Antonio !

Sommes-nous encore en plein rêve, ou avons-nous vraiment vécu ce match ? Enfin, ce match, on en vient plutôt à se demander si on aurait dû rester éveillés pour une telle branlée. Une démonstration. Un porno. Une mixtape. Un jeu d’enfant, une leçon de basket. Appelez cela comme vous voulez, mais ce qui vient de se passer dans le Texas ce 11 mai 2017 ne peut pas être rangé dans la catégorie des matchs normaux ou habituels. Car pour commencer, Kawhi Leonard était officiellement annoncé absent, son pépin à la cheville l’empêchant de pouvoir aider ses potes. Soupir dans le camp des Spurs, se démerder sans le All-Star était une perspective assez flippante avant l’entre-deux du début de match. Déjà que Tony Parker ne pouvait plus rejouer de la saison, se rendre au Toyota Center et l’emporter avec deux titulaires en moins était une mission level quasi-impossible pour l’armée noire et blanche. Mais penser ceci serait bien mal connaître Gregg Popovich et son coaching de sorcier. Et ce serait très mal connaître le professionnalisme de ses Spurs. Et ce serait bien mal connaître cette capacité choquante des Rockets à totalement s’en battre les couilles, comme s’il s’agissait d’un pick-up game face au staff de La Mie Câline en plein mois d’août. Oui, Houston a fait la pire des erreurs en prenant de haut l’équipe C des Spurs. Et oui, Houston a payé très cher en se faisant battre devant son public, pour le dernier match de la saison.

Mais d’une telle façon ?

On y reviendra par la suite, pour bien gifler les hommes de Mike D’Antoni comme il faut. Mais dès le premier quart-temps, l’attitude générale était déjà nauséabonde, pendant qu’en face la philosophie habituelle coulait dans les veines de chaque membre des Spurs : pas d’excuses, on est là pour tout donner. Un motto qui n’est apparemment pas courant dans tous les coins du Texas, mais qui fait la loi depuis longtemps dans le vestiaire de San Antonio. C’est ainsi que Jonathon Simmons, Danny Green, Patty Mills, Pau Gasol et un incroyable LaMarcus Aldridge entamaient la rencontre de la meilleure façon. Agressivité défensive, lucidité offensive, points faciles, concentration maximale, repli automatique. Les 7 points d’avance à la fin du premier quart ? Une erreur au démarrage pour les Rockets, pensions-nous. Sauf que 7 devinrent 13, puis 13 devinrent 20 à la pause. Et quand on ricanait avec une goutte de sueur traversant notre front, en affirmant que la vraie équipe de Houston reviendrait en sortie de vestiaire, tout le contraire se produisait. Attaque affreuse, aucune motivation, pas de communication et un leadership commun trouvé dans un Kinder Surprise, la bande à James Harden était au fond du gouffre. En face, difficile d’en demander plus, surtout à ces joueurs qui voulaient garder les deux pieds sur la pédale d’accélération. Les 20 de la pause devinrent 27, les 27 devinrent 33, et les 33 devinrent… 40. Oui, les Spurs ont bien mené de 40 points, à Houston, sans Kawhi Leonard, ni Tony Parker, pour le match éliminatoire des Rockets. Une honte de compétitivité pour Mike D’Antoni et ses hommes, mais une belle leçon de détermination pour Pop et sa bande.

On se demandait si Kawhi allait pouvoir aider les siens dans la bataille, afin de terminer la série ce jeudi. Pas de Leonard ? Pas de problème pour San Antonio, qui a non seulement giflé Houston pour sa dernière sortie de la saison, mais a en plus rappelé la plus importante des notions : le talent c’est bien, mais ça sert à que dalle quand on a zéro détermination. Cancun pour les Rockets, Warriors pour les Spurs.

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