Les Spurs remportent un thriller à domicile : 110 à 107, Manu Ginobili saved the day !

Le 10 mai 2017 à 05:48 par Bastien Fontanieu

Spurs
Source image : SBNation

On voulait enfin un match serré et disputé entre Rockets et Spurs, on l’a eu ! Le Game 5 de ce mardi a été finalement remporté par les soldats de San Antonio, qui se sont battus comme des chiens jusqu’au bout.

Pas de Tony Parker, c’était déjà une sacré chose à assumer. Pas de Kawhi Leonard ? Là on rentrait carrément dans de la mission impossible. Si le All-Star des Spurs a participé à la rencontre de cette nuit, il a malheureusement dû regarder les siens la terminer sans lui, à cause d’un grave pépin à la cheville. Car oui, même en serrant les dents et en étant surveillé par le staff médical, le cyborg de San Antonio ne pouvait tirer davantage dessus. Ce qui allait donc pousser Gregg Popovich à devoir sortir un de ses plus beaux tours de magie : no Tony, no Kawhi, no problem. Avec un couteau, trois fourchettes et une assiette, l’entraîneur des Spurs a réussi à remporter un match fou, qui n’aurait peut-être jamais dû revenir à l’armée noire et blanche. Pourquoi jamais ? Tout simplement car sans Parker ni Leonard, avec un LaMarcus Aldridge maladroit et une équipe globale qui tirait à 41% de réussite, toutes les cases étaient cochées pour retrouver tout le monde à Houston en laissant les Rockets terminer l’affaire. Sauf que non seulement nos amis visiteurs ont fait de la merde tout au long de la seconde période, mais en plus de ça les Spurs ont pu compter sur leurs plus fidèles soldats.

Moins doués, mais plus expérimentés. Moins techniques, mais avec un coeur gros comme ça. Danny Green, Patty Mills, Jonathon Simmons et Manu Ginobili, oui oui vous lisez bien, c’est ce groupe qui a été bombardé sur le terrain du AT&T Center avec pour mission de réaliser l’impensable. Déjà, défendre les Rockets, pour les faire déjouer et empêcher que la rencontre ne devienne un échange de cartouches. Objectif atteint, en faisant de James Harden une poupée désarticulée sur la fin de rencontre, le barbu n’arrivant plus à organiser quoi que ce soit pour son équipe. Ensuite, essayer de gratter des paniers dès que possible. Objectif là aussi atteint, Danny Green y allant de son and one venu de nulle part, quand il n’était pas à trois-points ou que le duo Mills-Simmons apportait sa touche. Enfin, compter sur l’intelligence collective des Spurs pour réaliser la dernière action qui finit le boulot. Objectif magnifiquement validé par un Ginobili de gala. L’Argentin, qui tapait déjà un dunk costaud en première période, venait cueillir Harden par derrière pour contrer le tir de l’égalisation. Sacré Manu, filou comme toujours, présent au bon endroit et sauvant sa franchise devant des fans en délire. Alors que les Rockets auraient pu repartir avec la gagne 9 fois sur 10, c’est le seul scénario catastrophique qui a été déroulé par Popovich et ses soldats, offrant aux Spurs un avantage de 3-2 dans la série.

Un thriller, un match irrespirable, particulièrement bordélique voire bourré, mais tellement intense. Oui, on a bien eu notre premier vrai clash serré entre San Antonio et Houston. Maintenant ? Glace sur les genoux d’El Manu, et direction l’antre des Rockets pour un Game 6 qu’on espère tout aussi épique.

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