Stephen Curry met du metal et termine le Jazz : 30 points pour le chef d’orchestre des Warriors

Le 09 mai 2017 à 06:39 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry

Dans la très nette victoire des Warriors ce lundi à Salt Lake City, c’est bien Stephen Curry qui a pris le relais et embrasé la défense du Jazz : merci d’être venu, et à l’année prochaine comme dirait l’autre.

Lors du Game 1, c’est collectivement que Golden State avait pu tranquillement écarter la menace adverse. Lors du Game 2, c’est Draymond Green qui s’était illustré en offrant un match quasi-parfait devant son ppeuple. Lors du Game 3, c’est Kevin Durant qui avait pris feu en exterminant la défense du Jazz. Du coup, pour ce Game 4, c’était un peu le mode Kinder Surprise. Enfin, Kinder Surprise, pour les fans des Warriors. Car pour les adversaires de l’armée californienne, on parle plutôt de Kinder Suicide en ne sachant jamais quelle gâchette va péter un plomb. Sur son match précédent, le meneur avait pas mal galéré puisqu’il avait offert ces pourcentages hideux (6/20) en rentrant tout de même quelques gros shoots importants. Trente minutes passées à pioncer, les huit suivantes dans le flow, on mettait donc une petite pièce sur Steph pour gérer le scoring sur ce potentiel match de sweep du Jazz. Si en tout début de rencontre c’est Klay Thompson qui a été mis en avant afin de lui aussi lui permettre de quitter sa méforme du Game 3, Curry le rattrapa immédiatement et profita de la nouvelle absence de George Hill pour s’offrir un carton.

30 points à 9/15 au tir, 4/10 du parking, 5 rebonds, 7 passes et seulement 2 balles perdues, voilà qui était suffisant pour cartonner Utah. Bien évidemment, pour ceux qui ont vu la rencontre ou jeté un coup d’oeil à sa ligne, Draymond Green méritait lui aussi les honneurs sur cette rencontre. En ayant reçu un texto de Steve Kerr lui demandant d’accélérer le jeu, le couteau-suisse des Dubs était infernal ce lundi. Défense, attaque, communication, passes, rebonds, leadership, du bon Dray Dray comme on aime et qui mettait forcément son meneur en avant. Car lorsque l’aboyeur d’Oakland est en forme ? Curry n’est jamais trop loin, leur pick and roll ou pick and pop étant un calvaire à défendre pour l’adversaire. Profitant parfaitement de l’aisance de ses coéquipiers et la fatigue du Jazz, Steph s’amusera tout au long de la soirée avec du matos comme on est désormais bien habitués. Lay-ups hors-rythme, fautes bien provoquées, bombes en première intention et sanctions en fin de quart-temps, du Babyface dans le texte. Maintenant, ce sera repos pour lui comme pour ses coéquipiers, en attendant la machine du tour suivant. Et pour le coup, il faudra que le meneur assure, car entre potentiellement Patrick Beverley ou potentiellement Danny Green sur le dos, ce sera une autre paire de manches que Shelvin Mack, avec tout le respect qu’on a pour lui.

Direction la finale de conférence pour Stephen Curry, lui qui n’a vécu qu’une seule soirée sous la barre des 20 points dans ces Playoffs : comme quoi, le “mec qui choke au printemps” est pour le moment bien en jambes…


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