Isaiah Thomas rejoint Allen Iverson au sommet : la plus grosse perf de Playoffs depuis les 55 d’A.I !
Le 03 mai 2017 à 07:05 par Bastien Fontanieu
On sait qu’Isaiah Thomas a une affection toute particulière pour The Answer, mais voilà qu’il pourra désormais parler avec lui comme un grand garçon lorsque le sujet des Playoffs sera abordé.
Car avec ses 53 points marqués hier soir, le lutin des Celtics a tout simplement proposé le plus gros total de points sur un match du printemps, depuis les 55 points d’Allen Iverson en 2003. Le Hall of Famer était au sommet de son art, mais son équipe n’était plus aussi forte que lors de l’épopée de 2001. Avec un effectif bien changé mais un coeur toujours aussi gros, The Answer nous avait claqué le double cinq face aux Hornets qui à l’époque étaient à New Orleans. Depuis ? Pas de barre des 55 atteinte, pas des 54 non plus, pas des 53… jusqu’à hier soir. Isaiah Thomas a éclaboussé le TD Garden de son talent et de sa détermination, scorant 29 de ses 53 pions sur le quatrième quart-temps ainsi que la prolongation afin d’offrir la victoire aux siens. Et c’est ça aussi qui rend la performance aussi belle, c’est qu’elle a eu lieu dans un succès important des Celtics, devant un public conquis, et dans un contexte bourré d’émotions.
Dans le club de la cinquantaine, à notre “époque”, on peut retrouver du beau petit monde mine de rien, mais des joueurs qui ont dû s’incliner malgré leur total effarant. On pense évidemment à Russell Westbrook, qui avait planté 51 points il y a deux semaines mais avait dû repartir avec la défaite entre les jambes. On pense aussi à Ray Allen, qui avait artillé comme un dingue du côté de Chicago avec 51 points dont un beau 9/18 du parking. Derrière, c’est Dirk Nowitzki qui avait validé le cinq-zéro contre les Suns de Steve Nash, Kobe qui avait également profité de la belle défense de Phoenix pour rejoindre le club, mais ce qui rend le total d’Isaiah aussi impressionnant est le fait qu’il soit le plus élevé depuis les 55 d’Iverson. Pour deux joueurs qui ont grandi en voulant défier les lois du basket, pour deux hommes se respectant et s’admirant dans leur capacité à se faufiler parmi les géants, ce rapprochement statistique est beau. Et surtout, concernant le meneur des Celtics, passer le premier tour et claquer une telle performance solidifie définitivement sa place dans le clan des meilleurs petits de tous les temps, ce qui est quand même remarquable à observer au quotidien.
Ci-dessous, on vous met bien évidemment le carton d’Iverson de l’époque, 55 points sans s’arrêter une seule seconde et avec la taille d’un distributeur de journaux en sortie de métro : welcome to the club, Isaiah !