Les Clippers ont réussi à forcer un Game 7 : victoire à Utah, tout le monde à L.A. ce dimanche !

Le 29 avr. 2017 à 07:48 par Bastien Fontanieu

chris paul
Source image : Twitter @WorldWideWob

La mission n’était pas aisée, mais il n’y en avait qu’une seule pour les Clippers hier soir : gagner, pour éviter l’élimination. Chris Paul et sa bande ont fait leur job, en déplaçant la série à Los Angeles pour un ultime Game 7.

Game 7 ! Game 7 ! Game 7 ! Oui, nous aurons bien droit à 48 minutes en enfer ce dimanche, en direct du Staples Center de la cité des anges. On peut enfin souffler un coup, un petit, dans les rangs de Doc Rivers. Car en jouant ce Game 6 dans l’arène du Jazz, c’est peu dire si la pression était énorme sur les épaules des visiteurs. Momentum dans le camp des hôtes, ambiance électrique, joueurs motivés et aucune excuse à oser avancer, les Clippers devaient gérer leur business sans faire trop d’erreurs. Bien évidemment, Clipps oblige, il y en avait puisque les 10 points d’avance créés à un peu plus d’une minute de la fin étaient menacés par des erreurs à la con. Quelle équipe quand même, incapable de faire le job sérieusement jusqu’au bout ! Simplement, voilà la seule critique qu’on peut avancer, et encore elle est minuscule, comparée à l’ensemble d’efforts et de belles intentions apportées ce vendredi à Utah. Du premier au dernier homme, l’armée de Los Angeles a assuré sa survie et n’a pas eu à dépendre d’un match hors-normes signé Chris Paul. Une belle prouesse collective, quand on sait que CP3 est la tête, le coeur et les poumons de cette équipe.

Et d’ailleurs, c’est bien lui qu’on attendait tous, que ce soit devant l’écran ou dans un jeu virtuel qu’on ne nommera pas. Chris a réalisé un grand match dans ses standards d’excellence, mais il n’a pas écrasé la compétition comme John Wall a pu le faire un peu plus tôt dans la nuit. Non, c’est avec ses coéquipiers que le meneur a su écarter la menace adverse. Ce furent les bombes assassines d’Austin Rivers, dont le retour était le coup de boost nécessaire au sein d’une équipe un peu abattue. Ce furent les efforts défensifs de DeAndre Jordan, maladroit aux lancers mais tellement important dans sa couverture des joueurs adverses. Un gros tir de Paul Pierce pour nous rappeler que le futur Hall of Famer ne voulait pas s’en aller ainsi, un rebond gobé par Marreese Speights, une contre-attaque lancée par Raymond Felton et quelques yo-yo plays de Jamal Crawford quand Mbah a Moute ne se chargeait pas des basses besognes. C’est cette version des Clippers qui était demandée, et c’est cette version des Clippers qu’il faudra à nouveau apporter, ce dimanche à domicile. Car en face, le Jazz sait qu’il a laissé une énorme chance passer, les cadres se ramèneront certainement avec le couteau entre les dents. Il faudra donc que le même collectif californien réponde présent, et appuie sur les mêmes boutons défensifs comme offensifs.

Non, non, non, les Clippers n’ont pas choke comme on pouvait un peu s’y attendre ! Les hommes de Doc Rivers sont encore en vie, et pas qu’un peu : on se retrouve demain soir à 21h30, pour le seul Game 7 de ce premier tour : can’t wait.

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