Stephen Curry a pris feu : 42 points à 9/14 du parking, la version MVP unanime était de sortie !
Le 03 avr. 2017 à 05:02 par Bastien Fontanieu
Les Warriors sont en marche. Une onzième victoire de suite validée cette nuit, une explosion offensive face aux Wizards et un Stephen Curry en mode 2015-16 : ça va, pas trop flippants les types ?
On l’attendait, avec autant d’impatience que d’incertitude. The Curry Game. Mais si, vous savez bien, ce fameux match durant lequel le meneur de Golden State retrouve subitement ses sensations de la saison passée, lorsqu’il avait été élu MVP à l’unanimité et torchait la compétition d’octobre à juin mai avril. Dernièrement, c’est la défense de Steve Kerr et la discipline de ses soldats qui avait impressionné le circuit de la balle orange, chaque franchise se mettant sur la route des Dubs prenant une rouste sur demi-terrain. Thunder, Grizzlies, Rockets, Warriors et tant d’autres, des armées décimées par l’expérience de ce groupe et la connaissance de ses points forts comme de ses points faibles. Le problème pour Washington, qui était donc la nouvelle victime sur le menu des leaders de la Conférence Ouest, c’est que non seulement leur défense était à chier ces derniers temps, mais en plus celle-ci croisait avec le Curry Game. Oui, ce dernier a bien eu lieu cette nuit, devant un public à la fois nostalgique des orgies de la saison passée et excité par les perspectives des Playoffs à venir. Un Steph possédé, on sait souvent ce que cela veut dire.
Pauvre Marcin Gortat, qui se retrouvera très certainement en boucle sur les réseaux sociaux et dans les écrans télévisés de chacun, en se prenant une isolation humiliante dès le début de match. Un teaser de la suite ? Maybe. Mais une partie de plaisir pour Curry ? Surtout, oui. Car le meneur abusait à outrance des espaces laissés par les visiteurs, tout en mettant ses copains dans les bons sièges. Soudainement, Shaun Livingston opérait à foison dans son registre. Soudainement, Draymond Green retrouvait ses bases de l’an passé avec un triple-double-couteau-suisse. Soudainement, les Dubs prenaient 36 tirs à distance et laissaient les chevaux galoper, aux rennes de leur meneur génial et devant des spectateurs en jouissance totale. Pourtant, il ne s’agissait pas d’un blowout à proprement parler : Washington tenait en quelque sorte le regard, avant de se prendre un petit run chaque fois que l’écart devenait trop réduit pour le double-MVP en titre. Apprenant avant le match que Kevin Durant pourrait faire son retour en fin de semaine, Steph se faisait un petit plaisir devant son copain-ailier, avec un match typique de sa saison passée. Une douche à distance, sans déchets, avec la manière et dans une large victoire. Le tout, cerise sur le gâteau, en dépassant la barre mythique des 300 tirs primés cette saison, histoire de solidifier sa place dans les plus grands shooteurs de l’histoire.
Et que dire de cette ligne, de cette aisance, de cette liberté d’action que certains fans voulaient revivre depuis des mois ? Avec 42 points à 15/22 au tir, 9/14 de loin, 8 passes décisives et 1 seule balle perdue, Stephen Curry s’est offert un petit flashback de la saison dernière sur la tête des Wizards. Peut-être que cette performance sera isolée, mais c’est peu dire si on a pris notre pied.