NBA Top 10 du jour : avec un maillot vert, Rajon Rondo nous claque des passes à l’ancienne
Le 16 mars 2017 à 08:13 par Giovanni Marriette
Rendons hommage aujourd’hui à de vrais guerriers, pas de ceux qui blew a 3-1 lead. Des hommes qui chassent les records seuls, sans assistance et durant des mois. On parlera très vite ici de course aux Playoffs, mais aujourd’hui on parle de course… à la voile.
Mais pourquoi la voile ? Pourquoi aujourd’hui ? Tout simplement car il y a 17 ans tout pile, Titouan Lamazou remportait la toute première édition du Vendée Globe, sorte d’Everest pour n’importe quel navigateur qui se respecte. On passera rapidement sur le combo nom/prénom du bonhomme, beaucoup trop swag pour en faire un article, mais rappelons donc que le natif de Casablanca fut le premier vainqueur de cette course en solitaire ralliant les Sables d’Olonne aux… Sables d’Olonne, en faisant le tour du monde entre les deux car sinon c’est pas drôle. Titouan Lamazou était d’ailleurs à l’origine de la création de la course en soufflant à l’époque l’idée à Philippe Jeantot qui se chargea de faire naître le bébé.
Huit éditions ont eu lieu depuis, les records tombant logiquement tous les quatre ans au fur et à mesure que la technologie avance. Alain Gautier, Christophe Auguin, Michel Desjoyeaux (deux fois), Vincent Riou, François Gabart et tout récemment Armel Le Cléach, autant d’hommes rentrés dans la légende en étant plus forts que les autres, en étant plus forts que la mer. Armel Le Cléach qui a d’ailleurs explosé le record en arrivant aux Sables il y a quelques semaines en 74 jours, 3 heures et 35 minutes, soit 35 jours de mieux que notre ami Titouan, à croire que le bonhomme avait planqué un moteur dans la soute, tel un Fabian Cancellara du Pacifique.
Des hommes pour qui la vie en solitaire n’a plus de secrets, des hommes qui ont probablement déjà parlé à des baleines ou même à des pirates. Une autre idée de la vie, une autre idée du sport. Pas là pour dire du mal de nos copains dans le Top 10 ci-dessous hein, mais tous ces mecs en bateaux là, ce sont de vrais héros.