Dirk Nowitzki ne s’arrêtera jamais : 10 de ses 20 points dans le dernier quart, la démo du patron !

Le 16 mars 2017 à 04:42 par Bastien Fontanieu

Peut-être qu’il continuera à mettre des jumpers dans sa tombe. Ou peut-être qu’il nous offrira simplement une dernière année pleine de moments aussi clutch : Dirk Nowitzki a encore frappé hier soir.

Ce bon vieux match de traînard que les Mavs viennent de nous taper, si ça c’était pas le scénario parfait pour que le Wunderkind nous envoie de l’ogive bien glaciale dans le money-time. On ne va pas se mentir, ce match gagné par Dallas était un véritable calvaire gratté dans le dernier quart-temps. Non pas que les hommes de Rick Carlisle auraient dû perdre cette rencontre 9 fois sur 10, mais disons simplement que les Wizards étaient peu concentrés sur leurs principes, peu intéressés par l’envie de se rattraper après une défaite dans le Minnesota, et surtout très hautains quant à leur capacité à écarter l’adversaire sur un petit run maison. Le problème pour Scott Brooks et sa clique, c’est que non seulement John Wall galérait sur une cheville, mais la défense locale était absente et il ne fallait surtout pas laisser la porte ouverte à une équipe comme celle de Mark Cuban, avec des darons plein d’expérience et une légende vivante à l’intérieur. Bien aidé par un Harrison Barnes solide, un Seth Curry de même et les apports de J.J Barea ainsi que Nerlens Noel, le grand Dirk pouvait faire sa spéciale dans le dernier quart-temps. Ce genre de soirée où un poignet craqué peut faire pleurer près de 20,000 personnes.

Ce qu’il y avait de beau justement dans cette fin de rencontre, ce n’était pas forcément l’impro totale de Brussino ou les moulins en costard réalisés par Wesley Matthews. C’est plutôt le fait que, comme mentionné en tout début de semaine, on avait quelques craintes pour les Mavs. Une défaite au buzzer face aux Suns, une branlée infligée par les Raptors, il y avait de quoi baisser les bras à Washington et tout miser sur les deux matchs suivants, contre Brooklyn et Philadelphie. Seulement, et c’est là que la beauté se trouvait probablement, Dirk Nowitzki n’avait pas prévu de lâcher ses potes dans la capitale, et le numéro 41 se disait qu’il était temps d’arrêter les conneries. Une bombe pour commencer le quart, un tir pour donner le premier avantage du match aux siens, un post-up sur John Wall pour tenter de freiner le dragster dans sa moitié de terrain… et ce tir venu d’ailleurs, sur un kick-out d’Harrison Barnes. Du Durk tout craché, les pieds dans le parquets. Six points d’avance, 90 secondes à jouer, quatre sur l’horloge des 24, que faire de plus si ce n’est laisser le 6ème meilleur marqueur all-time dégainer ? Tchaf, Markieff Morris se demande encore comment a-t-il pu le laisser seul. Sérieusement entouré, le monstre assassine les Wizards et relance son équipe dans la course au Top 8. Oui, il n’arrêtera jamais.

Une victoire tellement précieuse dans ce dernier virage, alors que Portland se frottait les mains en allant s’imposer à San Antonio. Non, l’écart n’est pas creusé, car Dirk est passé par là : une légende vivante.

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