Utah gère les Clippers, 114-108 : rendez-vous dans un mois pour le 1er tour des Playoffs ?
Le 14 mars 2017 à 08:30 par Bastien Fontanieu
Une potentielle preview du 1er tour, voilà ce qui nous a été offert hier soir du côté de Salt Lake City, avec une victoire de Utah face aux Clippers : on prend rendez-vous dans un mois pour la série en sept !
La victoire était impérative, moralement. Il fallait que Gordon Hayward et les siens l’emportent devant leur public, pour plusieurs raisons évidentes. Déjà car, en ce qui concerne la confrontation directe, les hommes de Doc Rivers s’étaient amusés contre le Jazz à deux reprises cette saison, en étouffant littéralement les soldats de SLC. Un match perdu 88-75 en tout début de campagne, un autre plus récent à 88-72, ambiance offensive hardcore. Il était donc inconcevable de se prendre une troisième dérouillée en n’arrivant pas à planter 80 points minimum, surtout devant un public chaud-patate. Ensuite, évidemment, la perspective de retrouvailles au 1er tour des Playoffs, avec deux équipes qui semblent particulièrement bloquées sur les spots 4 et 5. Et enfin, en lien direct avec ce dernier point, l’avantage du terrain. Dans un premier round qui risque d’être aussi serré que physique, jouer à domicile est un petit plaisir qui peut vite faire la différence dans certains moments chauds. Et du moment chaud justement, on en a eu hier soir.
Les Clippers ont joué une partie correcte, si on regarde bien le fil de leur rencontre. Sérénité dans le premier quart, assurance dans le second, solidité dans le troisième puis… patatra. En face, le Jazz profitait de la mini-panique défensive générale pour s’engouffrer dans les brèches, notamment Joe Johnson et Gordon Hayward qui plantaient du gros tir à tour de rôle. Bien épaulés par les cadres comme Rudy Gobert, George Hill et Joe Ingles, le duo s’occupait du money-time et creusait justement l’écart sans trembler du poignet. Un All-Star à 27 unités, l’autre à 14 et qui rentre le plus gros tir de la rencontre, voilà peut-être ce qu’il fallait pour battre Los Angeles. Mais il y avait aussi du script au sein même de la rencontre, notamment entre Gobert et DeAndre Jordan, le premier ayant regardé le All-Star Game sur le côté pendant que le second y participait. Envie de faire ses preuves et montrer qui aurait dû y être ? Probablement. Mais surtout, le besoin de rappeler son importance dans la réussite du Jazz, après avoir notamment observé OKC étriller son équipe ce samedi. Résultat des courses, en bouchant collectivement la partie de Blake Griffin et en limitant l’impact de DJ, Utah mettait déjà un bon pied sur la case victoire. Ce qu’il manquait, c’était justement la case clutch, validée par Joe Joe et Gordie.
Des petites fristouilles de fin de match entre Chris Paul et Rudy Gobert, des coups de coudes gentiment servis, du blabla en préparation du printemps et un classement qui a l’air de promettre des retrouvailles dans un mois : on se retrouve le 15 avril pour une série en sept, les amis ?