Avery Bradley is back : le pitbull des Celtics a été énorme dans la victoire des siens
Le 02 mars 2017 à 09:04 par Bastien Fontanieu
Si Boston a pu s’imposer hier soir devant des fans en délire au TD Garden, c’est grâce à un beau boulot collectif et des efforts de chacun pour tenir jusqu’au bout. Mais au finish ? C’est Avery Bradley qui a ajouté le petit plus d’exception.
Tellement longtemps qu’on l’attendait sur le parquet, qu’on en avait presque oublié son importance dans l’effectif de Brad Stevens. En 2017, Bradley n’avait joué que trois rencontres, une vilaine blessure au tendon d’Achille le forçant à devoir louper 19 rencontres consécutives. En son absence, les Celtics avaient pu compter sur l’apport d’autres cadres et le niveau de jeu exceptionnel d’Isaiah Thomas, mais il y avait quand même un buzz important entourant le retour du pitbull dans la rotation des hommes verts. Un premier test limité face aux Hawks, dans la défaite des siens, puis un nouvel essai contre le champion en titre, concluant cette fois-ci. Car même si Avery a été limité à 22 minutes de jeu, Brad Stevens étant le premier à vouloir réintégrer doucement mais sûrement son col-bleu dans le cinq majeur, les deux dernières ont été fabuleuses de discipline et ont montré toute l’efficacité du joueur des deux côtés du terrain.
Le plus gros trois-points de la rencontre ? Peut-être bien, Isaiah servant le sniper pour donner deux points d’avance aux siens sur une bombe faisant exploser le TF Garden. Si Thomas en remettait une derrière, celle offerte à Bradley avait un aspect fondamental dans la fin du match, car cela donnait un boost de confiance énorme à Avery. La preuve étant qu’après la rencontre, l’intéressé disait qu’il s’était retourné vers son meneur pour le remercier de croire en lui. Et un tel soutien ne pouvait laisser place qu’à une séquence divine, séance de torture personnalisée pour un client pourtant habitué à terroriser ses défenseurs. Kyrie Irving ? Inutile de déployer le CV, tant Uncle Drew a envoyé du monde aux Urgences. Sauf que cette fois, le bloc opératoire était géré par Bradley, qui mettait un véritable verrou sur le meneur des Cavs. Impeccable sur ses jambes, à nouveau intense dans sa poursuite de son attaquant, Avery réalisait un stop monumental sur le All-Star. Et en permettant à son équipe de ne pas encaisser de points sur cette isolation, c’est une victoire que les Celtics validaient à la maison. Une qui officialise le retour d’AB parmi les siens, même s’il faudra rester patient avant de le retrouver dans ses standards habituels.
Rares sont les joueurs qui peuvent vous faire vibrer sur une action défensive de toute fin de rencontre. Et rares sont les joueurs qui peuvent tenir devant Kyrie Irving en plein money-time. Avery Bradley en fait partie, et les Celtics sont bien contents de l’avoir chez eux.