Les Cavs gèrent les Knicks en marchant : 18/13/15 pour LeBron James, la combinaison de la maîtrise
Le 24 févr. 2017 à 06:07 par Giovanni Marriette
On ne va pas se mentir, un match de reprise post-All-Star Weekend face aux Knicks représentait une belle offrande pour LeBron et ses Cavs. Pas de chance pour le King, personne n’est venu grossir hier les rangs de la superteam de l’Ohio même si les choses pourraient tout de même bouger d’ici quelques jours et c’est donc l’équipe “habituelle” qui faisait face à New York cette nuit. Mais on est d’accord, ça suffit amplement.
Et grand seigneur, LeBron James aura au moins laissé rêver les Knicks fans pendant un long moment, probablement du fait de l’un de ses contrats avec NBA TV qui stipule que les gens doivent rester le plus longtemps possible devant les matchs de Cleveland. Car on a bien senti dès l’entame que les champions en titre allaient gérer assez tranquillement leur quarantième victime de la saison. Courtney Lee avait beau réaliser un gros début de match, l’activité de Tristan Thompson dessous maintenait les deux équipes au coude à coude. Une cheville twistée de Kristaps Porzingis plus tard, les espoirs new-yorkais étaient déjà mis à mal d’autant que Kyrie Irving commençait son cirque à base de dribbles à ras du sol et autres grigris énervants. Kyle O’Quinn se battait pourtant comme un beau diable mais si cette expression est horriblement vieillotte, l’âge n’a par contre aucune emprise sur Kyle Korver puisque l’ancien sniper d’Atlanta se chargera ensuite de réduire à la portion congrue les désirs de victoires des hommes de Jeff Hornacek. Une ribambelle de punchlines du Moyen-Age décidément, mais un match vraiment plaisant néanmoins, Carmelo Anthony se chargeant de garder ses Knicks à distance respectable malgré quatre tirs ratés entre chaque tir réussi.
Un gros run des Cavs en fin de deuxième quart fera monter l’écart à 18 points à la mi-temps et même 21 en début de troisième mais un petit coup de mou réveillera tout le monde et notamment LeBron James qui se chargera alors de sonner la révolte pour aller chercher, au passage, son sixième triple-double de la saison et son 48ème en carrière en saison régulière, le tout en faisant preuve d’un calme et d’une gestion assez impressionnants. Une facilité déconcertante quand il attaque le panier, une justesse parfaite au tir (7/11), des passes que les trois quarts des meneurs de la ligue ne verraient pas, des contres tellement virils que les mecs y pensent désormais avant même de se le ramasser, le récital de LBJ fût monstrueux ce soir et on ne va pas se mentir, c’était beau à voir. All-Star Game bis let’s go, pétard sur les drives, chasedown block désormais breveté, Kal Korva de loin et Tristan Thompson dessous, le squad du petit Lue va alors passer la seconde pour aller chercher une victoire logique et maitrisée, une victoire ne souffrant d’aucune contestation si ce n’est que si l’écart était monté à quarante… tout ça ne nous aurait pas paru anormal. Côté Knicks cherchons du positif, on aura une fois de plus assisté à un match intéressant du rookie Hernangomez, brouillon mais volontaire, alors que côté Cavs les vieux routards du banc auront fait le job, avec une nouvelle belle mention à ce cinglé de Derrick Williams qui commence à mériter plus que de raison un contrat longue durée.
Pas grand chose finalement à retenir de ce match du fait de l’énorme différence de niveau entre deux équipes aux objectifs bien éloignés. Les Knicks furent loin d’être ridicules et les Cavs tout simplement trop en place pour se faire bouger. Prochain rendez-vous pour les Knicks ? les Sixers au Madison dimanche soir. Les Cavaliers recevront dans le même temps Joffrey Lauvergne et Cameron Payne et joueront donc… les Bulls. Bah ouais, fallait suivre hier hein.