NBA Top 10 : Giannis Antetokounmpo s’offre Curry sur un poster, sympa le nouveau
Le 20 févr. 2017 à 09:57 par Giovanni Marriette
Si le match de cette nuit était évidemment un gigantesque Top 10 à lui seul, voire un Top 100 tant les cercles ont été rudoyés, il fallait tout de même ressortir dix actions histoire d’avoir un condensé de la dinguerie de la nuit.
Et ce Top 10 est aujourd’hui accompagné d’un anniversaire un peu spécial, car le 20 février 1986 naissait la toute première chaîne privée… gratuite, La Cinq, évènement assez énorme à l’époque pour être conté rapidement aujourd’hui. Cinq, comme le nombre de bagues de Tim Duncan, peut-être aussi comme le nombre de Finales NBA perdues par LeBron James en juin prochain, mais surtout donc le numéro de cette chaîne lancée par Fininvest (un groupe appartenant à Silvio Berlusconi) qui émettra pour la première fois ce soir d’hiver 86, à une époque où un certain Larry fendait les ficelles des States soir après soir. Des séries américaines puis des films à succès dans un premier temps, puis du sport et des dessins animés histoire d’attirer un public plus jeune, la grille de La Cinq est alors complète et plutôt swag, d’autant plus que des têtes connues rejoignent peu à peu le groupe. Thierry Ardisson, Patoche Sebastien ou Philippe Bouvard rejoignent ainsi Roger Zabel et autres Amanda Lear pour confectionner une espèce de dream team des nineties, le bail commençant d’ailleurs à faire flipper TF1, M6 et Canal. Trois chaînes qui se lieront d’ailleurs au bout du compte comme un vulgaire Big Three floridien pour tenter… d’écraser leur jeune concurrente. Ce qu’ils arriveront finalement à faire en 1992 grâce à l’appui de quelques fortes têtes du gouvernement, bien décidées à faire disparaître cette emmerdeuse qui avait compris avant tout le monde que c’est la pub qui tirait toutes les ficelles de ce média et tout aussi décidées à dégager l’envahisseur Silvio de notre bonne vieille Gaule.
Voilà pour la courte histoire de la Cinq, espèce d’OVNI dans le monde audiovisuel français. Une histoire aussi bonne que courte, un peu comme la carrière NBA de Yogi Ferrell ou Sundiata Gaines, un peu comme l’histoire entre Kris Humphries et Kim Kardashian.